Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a décidé de ne pas prolonger le mandat de la force d’observation de la TIPH à Hevron. ‘Nous ne permettrons pas le maintien d’une force internationale qui agit contre nous’, a déclaré le Premier ministre.

La TIPH a déployé des observateurs civils non armés à Hevron depuis 1997. Ils étaient censés signaler les violations du droit international humanitaire et relatif aux droits humains.

La TIPH [Présence internationale temporaire à Hébron] compte 13 employés locaux et 64 autres membres provenant de pays tels que l’Italie, la Norvège, la Suède, la Suisse et la Turquie.

Ils ont été chargés de surveiller le respect de l’accord de 1997 qui divisait la ville et en remettait 80 % à l’Autorité palestinienne et maintenait 20 % sous contrôle israélien.

Le ministre de la Sécurité publique, Gilad Erdan, qui avait exhorté Netanyahu à prendre cette décision, a déclaré que les membres de la TIPH avaient «perturbé les soldats et la police des FDI, créé des frictions avec les résidents juifs, coopéré avec des organisations extrémistes et promu la délégitimation d’Israël».

Plus tôt ce mois-ci, Edran a communiqué à Netanyahu un rapport de police secret contenant des données permettant de confirmer son affirmation selon laquelle l’organisation anti-israélienne plutôt qu’une force neutre avait nuit aux soldats stationnés à Hevron et à la petite communauté juive qui y habite.

L’année dernière, deux incidents ont été capturés sur une vidéo ou l’on peut voir le conseiller juridique de TIPH gifler un enfant juif de 10 ans au cours d’une tournée incitative à la haine donnée par Breaking the Silence. La seconde montrant un membre du personnel vandaliser le véhicule d’un juif à Hevron.