Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a condamné l’invasion par la Turquie des zones kurdes en Syrie et a déclaré qu’Israël était prêt à apporter une aide humanitaire au peuple kurde.
«Israël condamne fermement l’invasion turque des zones kurdes en Syrie et met en garde contre le nettoyage ethnique des Kurdes par la Turquie et ses mandataires. Israël est prêt à apporter une aide humanitaire au brave peuple kurde », a déclaré Netanyahou dans un communiqué.
Plus tôt jeudi, Erdogan s’est vanté du fait que l’armée turque a tué 109 soldats kurdes du YPG / SDF, alors que le ministère de la Défense nationale annonçait que deux villages frontaliers avaient été « nettoyés de terroristes », faisant référence aux troupes kurdes, principal allié américain qui s’est battu contre l’Etat islamique.
« L’opération se poursuit avec la participation de toutes nos unités … 109 terroristes ont été tués jusqu’à présent », a déclaré Erdogan dans un discours prononcé devant des membres de son parti AKK à Ankara.
Erdogan a menacé l’Europe, il enverra 3,6 millions de réfugiés musulmans sur le continent si l’invasion de la Syrie est définie comme une occupation.
‘Hey EU, réveillez-vous. Je le répète: si vous essayez de définir notre opération là-bas comme une invasion, notre tâche est simple: nous allons ouvrir les portes et vous envoyer 3,6 millions de migrants », a déclaré Erdogan dans un discours devant le Parlement.
L’invasion a été largement condamnée dans le monde entier. Les dirigeants européens et le président Trump ont mis Erdogan en garde contre toute attaque de la Syrie, affirmant que son assaut aérien était «une mauvaise idée» non soutenue par les États-Unis et appelant Ankara à protéger les minorités religieuses.
Plus tôt cette semaine, la Maison Blanche a donné son feu vert à une invasion turque menacée de longue date dans une zone tenue par les Kurdes en Syrie, entraînant les forces américaines dans un changement de politique étrangère brutal, abandonnant ses partenaires militaires de longue date qui se sont battus contre l’Etat islamique, les Kurdes.
Le SDF, dirigé par les Unités de protection du peuple kurde (YPG), a qualifié le geste de Washington de « coup de couteau dans le dos ».