Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a quitté Washington samedi pour rencontrer le Premier ministre Benjamin Netanyahu avant la publication d’un rapport international qui devrait critiquer la construction des implantations israéliennes.
Netanyahu, quant à lui, devrait se rendre à Rome après une réunion du cabinet de ce dimanche matin.
Kerry se dirige vers Rome pour rencontrer le dirigeant israélien ce dimanche et lundi. Certains rapports ont suggéré qu’il va utiliser la réunion pour évaluer la possibilité de relancer le processus de paix israélo-palestinien.
Lors de cette réunion, les Etats Unis sont susceptibles de toucher sur la libération imminente d’un rapport par le Quartet, qui cherche à favoriser une solution « à deux Etats » au conflit.
Ce groupe diplomatique de l’Organisation des Nations Unies, l’Union européenne, les États-Unis et la Russie – craint que le terrorisme palestinien et la construction d’Israël en Judée-Samarie pousse la perspective de la paix plus loin.
Cette semaine, en avance sur le voyage de Kerry, son porte-parole John Kirby a dit: « Il y a beaucoup de questions à venir ».
Kirby a dit que le rapport du Quartet « comprendra des recommandations qui aideront à éclairer les discussions internationales sur la meilleure façon de faire avancer une solution à deux Etats ».
Le document va « en grande partie » refléter la précédente déclaration du Quartet en Septembre de l’année dernière, a-t-il ajouté.
Le rapport de Septembre a cité «un taux élevé de démolition de structures palestiniennes» d’Israël comme « dangereusement mettant en péril la viabilité» d’un accord à deux Etats.
Washington, le médiateur traditionnel dans les efforts de paix au Moyen-Orient, n’a pas pris les devants au cours des derniers mois, et craint qu’une autre série de pourparlers va échouer et ne fera qu’envenimer davantage les deux parties.
Mais la France a lancé une initiative diplomatique pour construire la pression internationale sur les deux côtés.
Kerry a assisté à sa première réunion à Paris et a appelé les deux parties à prendre des «mesures positives» pour calmer les esprits et préserver la possibilité de la paix.
Dimanche également, les négociateurs israéliens et turcs à Rome vont tenter de parvenir à un accord sur la normalisation des relations après que les deux pays n’aient pas eu de relations diplomatiques depuis six ans.
Auparavant, les discussions devaient avoir lieu en Turquie. Si un accord est conclu, le cabinet de sécurité israélien devrait approfondir l’accord pour une approbation mercredi, selon les rapports des médias et un responsable israélien qui a requis l’anonymat.
Les analystes disent qu’il est très probable qu’un accord soit conclu, ce dimanche.