Le Premier Ministre Benjamin Netanyahu a déclaré que le pays a « maintenant » une « terreur juive » dans la pays, et les services secrets vont se battre contre de la même manière que contre le « terrorisme arabe. »

« Il y a le terrorisme arabe avec lequel nous nous battons, mais malheureusement il y a de temps en temps des activités terroristes perpétrés par des Juifs et le (les services secrets) Shabak a la responsabilité de les combattre », a déclaré M. Netanyahu au début d’une audience avec le président Ukrainien,  Petro Porochenko, qui est en visite au pays.

Le Premier Ministre a réagi suite aux accusations de l’avocat d’un des suspects dans l’assassinat de trois membres d’une famille palestinienne, l’été dernier à Douma,  y compris un bébé de six mois. L’avocat a accusé le Shabak ( Secret Service) de torturer son client.

Itamar Ben Gvir, l’avocat, a déclaré que les agents ont interrogé selon eux le principal suspect dans les meurtres et lui ont fait subir des sévices sexuels, en le frappant sur ses parties génitales et ne l’ont pas autorisé à dormir le nombre d’heures minimum requis par la loi.

L’identité des suspects et les détails de l’affaire sont sous le secret absolu. Le procureur  a déclaré qu’il ferait bientôt une déclaration au tribunal.

Concernant les responsables de cet incendie, le tribunal manque toujours de preuves, mais a confirmé l’arrestation de plusieurs suspects, il y a des semaines, et selon les rapports, ils ont reconstitué le crime dans le même village de Douma.

Selon Ben Gvir, les confessions et toutes les informations ont été extorquées sous la torture.

Shabak a agi ces dernières semaines contre les « extrémistes de droite », au point que le chef du parti religieux Habait Haiehudí nationale (Jewish Home), Naftali Bennett, qui représente les juifs de Judée Samarie a dû quitter l’agence de sécurité de la défense.

Peu de temps après, Netanyahu lors de sa rencontre avec Porochenko, a tenu à soutenir les enquêteurs et a souligné qu ‘ »Israël est un état droit » dans lequel le Shabak « est soumis à une surveillance juridique du gouvernement, mais aussi du ministère Justice et des tribunaux ».