Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a déclaré ce samedi soir :
« En consultation avec le ministre de la Défense, le chef d’État-major et les hauts responsables de la sécurité d’Israël, nous avons décidé de prendre des mesures énergiques contre le terrorisme du Hamas. L’armée israélienne a frappé le Hamas le plus durement depuis Tsouk Etan et nous augmenterons l’intensité de nos attaques si nécessaire. »
Les Palestiniens ont rapporté samedi plusieurs attaques dans la bande de Gaza. Selon certaines informations, les attaques ont été effectuées à partir d’avions de combat au nord de la bande de Gaza et dans la zone d’Al-Bureij au centre de Gaza, ainsi que dans le sud. Plus tôt sur les réseaux sociaux, les organisations terroristes, dirigées par le Hamas, ont annoncé l’évacuation des quartiers généraux et des avant-postes par crainte d’une nouvelle attaque.
Pour rappel, à 1h36 du matin (heure israélienne), les familles du sud d’Israël se sont réveillées au son des sirènes d’alerte rouge les appelant dans leurs abris anti-bombes. Les hommes, les femmes et les enfants avaient 15 secondes pour courir et se réfugier au milieu de la nuit. Ces fusées ont été continuellement lancées dans ces communautés jusqu’à 6h15, et elles ont recommencé à 13h14 et sont restées en service au moment de cet article, à 16h30. Le Hamas a lancé plus de 90 roquettes et obus de mortier sur des civils israéliens.
Aujourd’hui, l’armée israélienne a mené la plus grande vague de frappes depuis l’Opération Bordure Protectrice à l’été 2014. Les FDI ont frappé plus de 40 cibles terroristes dans la bande de Gaza, dont 2 tunnels terroristes, 2 grands centres logistiques et un bataillon du Hamas à Beit Lahia au nord de Gaza.
Avant le début des frappes, le porte-parole arabe des FDI, le major Avichay Adraee, a envoyé des avertissements aux civils de la bande de Gaza en arabe, les avertissant de rester à l’écart des zones où ils savent que des activités terroristes sont en cours. Jusqu’à présent, il n’y a pas de victimes connues du côté de Gaza.
« Une combinaison de terreur le long de la barrière de sécurité, de terreur incendiaire et de roquettes est ce qui nous a poussés à riposter contre le Hamas », a déclaré le lieutenant-colonel Jonathan Conricus, chef de la section Médias internationaux et sociaux. « Le but de ces frappes était d’arrêter la terreur contre les civils israéliens, d’arrêter la terreur sur la clôture et d’arrêter la terreur criminelle. »
Depuis mars 2018, l’État d’Israël a enduré la terreur du Hamas sous la forme d’émeutes violentes hebdomadaires, de cerfs-volants incendiaires, de ballons incendiaires et, plus récemment, de roquettes. Pendant des mois, le Hamas a ciblé des civils israéliens chaque semaine. Les émeutes sur la barrière deviennent de plus en plus violentes, car un officier de Tsahal a été blessé hier lorsqu’un engin explosif lui a été lancé. Il a été blessé à la poitrine et est actuellement en convalescence et dans un état stable. La blessure de cet officier illustre la nature de plus en plus violente des émeutes le long de la barrière de sécurité et les véritables intentions du Hamas derrière la « Grande Marche de retour ».
L’armée israélienne tient le Hamas pour responsable de tout ce qui se passe dans la bande de Gaza et de ce qui en émane. Les FDI continueront à défendre les civils israéliens et leur souveraineté contre ceux qui cherchent à nuire à l’une ou aux autres.