Le ministre adjoint des Affaires étrangères, Zeev Elkin met en garde: Netanyahu serait prêt à renoncer à 86% des terre juives pour un État palestinien et ne pas hésiter à ‘évacuer des dizaines de milliers de Juifs.
Le ministre adjoint des Affaires étrangères (par intérim ), Zeev Elkin demande à ses interlocuteurs de ne pas faire preuve de complaisance et de maintien sur les prochaines négociations palestiniennes. Les négociations politiques avec les palestiniens selon Elkin, qui habite dans le yichouv de Kfar Eldad, reste un danger pour les Juifs des implantations.
Par conséquent, il est également préoccupé, dit-il. Très inquiet :
« Pour le Ministre, un retrait aux frontières de 1967 avec des échanges de territoires avec les palestiniens, et suite aux pourparlers entraînera la perte de 97 % des terres juives pour un Etat palestinien, dont 3,5 % de la valeur du terrain restera dans les mains d’Israël en faveur des blocs des implantations. »
« Ariel Sharon avait parlé de 14 % des terres qui restent pour nous », a dit Elkin. « Les palestiniens ne sont pas d’accords, et ne vont pas abandonner. …Concernant la division de Jérusalem, Netanyahu n’est pas prêt pour cela, mais Tzipi Livni qui a fait partie du processus d’Olmert pourrait le faire…..Pour l’évacuation des implantations, il y a près de 70 mille personnes à travers les grands blocs, comme Yitzhar, Itamar, Tapouah qui seront confrontées à un choix difficile, dans un tel cas. »
Selon M. Steinitz, Israël est prêt à de nombreux sacrifices : « Nous sommes prêts à faire des concessions considérables, et cela ne va pas être facile….Les deux parties devront accepter des conditions très importantes. Nous allons probablement avoir à faire des concessions territoriales très graves. Et les palestiniens devront reconnaître l’existence même du peuple juif et de l’Etat juif ».
« Les palestiniens doivent reconnaître non seulement le droit d’Israël à exister, mais son statut d’Etat juif, a déclaré M. Steinitz. Ils devront également abandonner le «droit au retour» des réfugiés qui » ont été chassés » d’Israël pendant la guerre de 1948. Quant à Jérusalem, que les palestiniens revendiquent comme leur capitale, M. Steinitz a déclaré que le statu quo était la seule option.
« Nous sommes prêts pour deux Etats et pour deux solutions », a-t-il dit. «Si nous arrivons à la fin de l’accord de paix et du conflit avec les palestiniens, nous aurons un référendum. Je peux vous dire, je suis persuadé que la plupart des israéliens vont soutenir ces concessions considérables et difficiles, y compris les concessions territoriales. Mais à une condition: que les israéliens seront totalement convaincu que ce que nous obtenons en retour est authentique, une paix durable et une réelle sécurité. «