Netflix annonce qu’elle ajoutera des informations à un documentaire sur la SHOAH sur les camps de la mort allemands nazis, selon lequel la Pologne « réécrit l’histoire » parce qu’elle présente une carte « incorrecte ».
Le Premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, a appelé cette semaine le populaire site Web américain de streaming et de production à corriger la « terrible erreur » qui, selon lui, avait été « commise par inadvertance ».
“Netflix, restez fidèle aux faits historiques! Pendant la période décrite dans ‘The Devil Next Door’, le territoire de la Pologne était occupé, et l’Allemagne nazie était responsable des camps. La carte montrée dans la série ne reflète pas les vraies frontières à cette époque”
.@Netflix, stay true to historical facts!
During the time which the “The Devil Next Door” series describes, Poland’s territory was occupied, and it was Nazi Germany who was responsible for the camps. The map shown in the series does not reflect the actual borders at that time. pic.twitter.com/W5i8C9THo3
— Ministry of Foreign Affairs 🇵🇱 (@PolandMFA) November 10, 2019
Une carte figurant dans le documentaire «The Devil Next Door» montre les camps de la mort construits par l’Allemagne nazie au cours de la Seconde Guerre mondiale à l’intérieur des frontières de la Pologne moderne, établies seulement après la fin de la guerre.
La plateforme de streaming a annoncé ce jeudi 14 novembre qu’elle ajouterait un complément d’information à un documentaire en plusieurs épisodes sur l’Holocauste, qui, selon Varsovie, “réécrit l’histoire” en plaçant les camps de la mort nazis allemands sur une carte de la Pologne d’aujourd’hui.
“Afin de fournir davantage d’informations à nos utilisateurs sur les questions importantes soulevées dans ce documentaire et pour éviter tout malentendu, nous ajouterons dans les prochains jours du texte à certaines cartes présentées dans la série”, a déclaré Netflix, dans un communiqué publié sur son site Twitter polonais. “Cela aidera à expliquer que les camps d’extermination et de concentration ont été construits et gérés par le régime nazi allemand qui a envahi le pays et l’a occupé de 1939 à 1945”, selon le communiqué.