Les autorités israéliennes suivent depuis des mois la localisation du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah , attendant le moment le plus opportun pour attaquer. Le journal New York Times en parle aujourd’hui.
Selon trois hauts responsables de la sécurité, la décision de mener cette frappe a été prise la semaine dernière, avec la menace qu’Israël n’aurait qu’une petite fenêtre d’opportunité avant que Nasrallah ne déménage dans une nouvelle cachette et que la chance de l’éliminer ne soit perdue.
IDF had knowledge of Nasrallah's whereabouts before yesterday's strike. https://t.co/oCGC7DYzlw
Article aimé par nos lecteurs— The Jerusalem Post (@Jerusalem_Post) September 28, 2024
Selon deux de ces sources, plus de 80 bombes ont été larguées en quelques minutes pour réussir à éliminer Nasrallah. Les autorités n’ont pas précisé de quel type de munitions il s’agissait ni quel poids elles pesaient.
Peu de temps après l’attaque, les combattants du Hezbollah ont découvert et identifié le corps de Nasrallah, ainsi que celui d’Ali Karaki, l’un des principaux commandants militaires de l’organisation en charge du front sud du Liban. Ces informations ont été obtenues grâce aux données du renseignement.
Samedi, le Hezbollah a officiellement confirmé la mort de Hassan Nasrallah suite aux frappes israéliennes dans le quartier de Dahiya à Beyrouth. L’opération visant à l’éliminer était planifiée à l’avance, avant même le départ du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour l’Assemblée générale de l’ONU.
Les mêmes hauts responsables ont souligné qu’Hachem Safi ad-Din, cousin de Nasrallah et figure importante du Hezbollah, était l’un des rares dirigeants du mouvement à ne pas se trouver sur le lieu de la frappe.
Safi al-Din a longtemps été considéré comme le successeur probable de Nasrallah, et des sources suggèrent qu’il pourrait bientôt être annoncé comme nouveau secrétaire général de l’organisation, sauf si….