« L’emplacement sur lequel se trouve le consulat des États-Unis à Jérusalem s’étend au-delà du territoire internationalement reconnu d’Israël et, d’après les critères de l’ONU, inclut le «territoire occupé» », selon le New York Times.
La question de l’appartenance du territoire du consulat a été soulevée à la suite de la décision du président américain Donald Trump de transférer temporairement l’ambassade des États-Unis dans ce bâtiment le 14 mai de cette année.
» Dans le quart Arnon se trouve la ligne de cessez-le de 1949 et tombe sur la zone démilitarisée suite au retrait des troupes israéliennes et jordaniennes et qui est resté jusqu’en 1967 sous la supervision des Nations Unies ».
« Depuis l’État d’Israël n’a toujours pas de frontières internationalement reconnues dans la région de Jérusalem, tout les territoires ne sont pas dans les limites du territoire israélien souverain en vertu de la décision des Nations Unies de partage de la Palestine, considéré comme « occupé » jusqu’à la conclusion de l’accord de paix israélo-palestinien. »
Le département d’État américain a autorisé le transfert de l’ambassade dans le bâtiment du consulat, en notant que la région était sous le contrôle permanent d’Israël depuis 1949. Jeudi, un porte-parole du département d’État, Heather Noyert, a reconnu qu’une partie du territoire se trouvait en dehors de Jérusalem-Ouest, dans l’ancienne zone démilitarisée.