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Le journaliste irakien de renom Hussein Abdul Hussein a rapporté hier (mercredi) sur l’état de l’armée libanaise (LAF) et ses performances face au Hezbollah :

« Tous les honneurs aux forces armées libanaises pour leurs performances, qui dépassent les attentes face au Hezbollah, bien plus équipé, financé et armé », a-t-il écrit sur son compte X (anciennement Twitter).

Selon ses sources au Liban, de hauts responsables lui ont confié que les soldats de l’armée libanaise sont contraints de trouver un second emploi pour survivre. L’état économique de l’armée est décrit comme extrêmement critique :

« La LAF manque de carburant pour ses véhicules, et dépend des habitants locaux pour des besoins de base comme l’eau potable. »

Des responsables ont également déclaré que l’armée n’avait pas besoin d’armements sophistiqués comme des avions supersoniques ou de l’artillerie lourde, mais de choses essentielles :

salaires, carburant, eau, vêtements, munitions.

Sur le plan politique, Hussein a ajouté dans un autre message :

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

https://infos-israel.news/soutenez-infos-israel-news/

« Si les choses continuent ainsi, Bachar el-Assad pourrait signer un accord de normalisation avec Israël. En parallèle, des figures du Hezbollah comme Naim Qassem, Mahmoud Qamati et Wafiq Safa menacent de rompre tout lien avec ceux qui s’approchent des armes du Hezbollah. »
Il a précisé que :
« Même si la Palestine était libérée, le Hezbollah ne renoncerait pas à ses armes, car celles-ci leur assurent une influence politique continue. »

Selon un rapport du Washington Post, l’armée libanaise œuvre actuellement au démantèlement des infrastructures du Hezbollah dans le sud du pays, dans le cadre d’un cessez-le-feu négocié par les États-Unis après des mois de tensions et de combats avec Israël.

Le nouveau Premier ministre libanais, Nawaf Salam, a déclaré :

« L’armée fait des progrès significatifs. Elle étend et renforce sa présence dans le sud. »

D’après des entretiens avec des officiers, des diplomates et le Premier ministre lui-même, l’armée a récemment déployé 1 500 soldats supplémentaires, portant son effectif dans le sud à 6 000 militaires, avec 4 000 autres en cours de recrutement. Il s’agit d’un déploiement sans précédent pour Beyrouth, incluant :

  • reprise des vols de surveillance,
  • création de postes de contrôle sécurisés,
  • protection de villages récemment abandonnés,
  • saisie d’armes dans des dépôts du Hezbollah,
  • et démantèlement de ses positions, conformément au cessez-le-feu.