L’événement était attendu, scruté, commenté depuis des semaines : après une première cérémonie intime à Jaffa, Noa Kirel et Daniel Peretz ont célébré hier soir leur deuxième mariage, cette fois-ci dans une version spectaculaire, fastueuse, calibrée pour mille invités et un battage médiatique total. La chanteuse la plus influente du pays et le gardien de but de la sélection israélienne ont offert à leurs proches, aux médias et au public un véritable tableau hollywoodien – mélange de glamour, de musique et de moments personnels partagés en direct.
La première cérémonie, la veille, avait réuni seulement une centaine d’invités. Une atmosphère plus sobre, familiale, centrée sur la houppa traditionnelle. Mais comme beaucoup l’avaient anticipé, ce n’était que l’ouverture. Le “vrai” événement – celui qui nourrit les réseaux sociaux, emplit les colonnes des magazines et mobilise l’industrie du divertissement – s’est tenu au Hilton Tel-Aviv, dans une salle somptueuse décorée d’arrangements floraux monumentaux.
Dès 20h, les invités défilent : stars de la musique, acteurs, influenceurs, sportifs, personnalités de la mode. La liste est interminable : Neta Barzilai, Eden Ben Zaken, Aviv Cohen, Shlomi Shabat, Yossi Benayoun, Itay Levy, Karin Elia, Aviram Grant, et tant d’autres.
Chaque apparition fait l’objet de vidéos, prises de vue, stories et commentaires.
Le couple avait clairement annoncé la couleur : aucune entrée sans code QR, pas d’enfants ni de mineurs, et recommandation de ne pas venir en voiture pour éviter les embouteillages gigantesques prévisibles.
L’un des moments les plus remarqués de la soirée survient avant même la houppa : Noa Kirel, la mariée, monte sur scène pour interpréter son nouveau titre “Bridzilla”, écrit spécialement pour son mariage. La veille déjà, elle portait un sweat-shirt blanc portant la mention “Bridezilla”, signe annonciateur qu’elle comptait bien intégrer son personnage public à l’événement le plus personnel de sa vie. Ce mélange entre autopromotion, second degré et storytelling maîtrisé reflète parfaitement l’image de la jeune star : une artiste qui transforme chaque moment en contenu artistique.
Lorsque la houppa de la veille est projetée sur écran géant, l’émotion bascule vers un registre plus intime. Puis, Shlomi Shabat interprète “לכל אחד יש”, tandis que les deux mariés s’avancent, main dans la main. Plus tard, le slow sur “All of Me” de John Legend souligne la dimension universelle, romantique et presque cinématographique de l’instant.
Le buffet, annoncé comme l’un des plus prestigieux de l’année, impressionne les invités. Les vidéos de la soirée montrent des stations gastronomiques multiples, dressées avec un luxe assumé. Dans les allées, sociaux, politiques, créateurs, sportifs et animateurs se croisent, rendant l’événement à mi-chemin entre un mariage, un gala et un tapis rouge.
Derrière l’excès, cependant, demeure un détail frappant : l’atmosphère de joie décomplexée.
La famille de Noa Kirel apparaît radieuse ; son père, Amir, déclare à la presse : “נועה קיבלה בעל מדהים”.
Le cercle rapproché de Peretz, lui aussi, semble savourer chaque instant.
Même les personnalités récemment impliquées dans leurs propres turbulences privées – comme Topaz Luk – sont présentes, preuve que la soirée est devenue un point de ralliement pour tout le paysage médiatique israélien.
À l’heure où les réseaux sociaux se transforment en des milliers de vidéos retraçant chaque détail, la soirée illustre parfaitement la manière dont les mariages de célébrités deviennent aujourd’hui des productions multimédias à part entière. Rien n’est laissé au hasard : chorégraphies, lumières, bande-son, mise en scène, planning d’apparitions.
La frontière entre événement privé et performance publique s’efface complètement.
Et au-delà du spectacle, une réalité s’impose : pour un pays en guerre, subissant tension après tension, ce type de célébration devient un moment de respiration. Un instant où l’on se rappelle que la vie continue, que la culture prospère, que les jeunes générations rêvent encore, se marient, chantent et dansent. Ce n’est pas anodin – c’est même, à sa manière, un acte de résilience.
Ainsi s’achève cette seconde cérémonie, grandiose et parfaitement orchestrée, qui restera probablement l’un des événements médiatiques de l’année.
Pour Noa Kirel et Daniel Peretz, deux personnalités qui vivent déjà sous les projecteurs, cette soirée marque plus qu’une union : un moment symbolique où l’amour, la scène et l’identité publique s’entrelacent.
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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