La Knesset a adopté en deuxième et troisième lecture la loi sur le renforcement de la protection des enseignants et le renforcement des peines pour les agressions contre les enseignants, initiée par le ministre de l’Éducation Naftali Bennet et présentée par les députés Moti Yogev et Ayelet Nahmias Verbin.
Désormais, une agression contre un enseignant liée à l’exercice de ses fonctions officielles est considérée comme une « attaque contre un fonctionnaire » — un crime de la même gravité qu’une attaque contre un policier et, avec des circonstances aggravantes, elle peut être punie de cinq ans de prison.
28 députés ont voté pour amender l’article 382 du Code pénal :
« Attaquer un employé du système éducatif au travail, lorsque l’attaque est liée à l’exercice de fonctions officielles, est passible de cinq ans d’emprisonnement. »
Dans les cas où l’enseignant blessé ne porte pas plainte auprès de la police, l’école peut prendre des sanctions disciplinaires sévères contre les contrevenants : l’élève est expulsé de l’école et le parent agresseur peut se voir refuser l’accès à l’établissement d’enseignement.
(Il faut aussi ajouter que la relation entre les élèves et leur professeur n’est pas toujours ce qu’elle doit être car les élèves ont un comportement familier envers les enseignants et les manques de respect sont fréquents.)