Dans ce qui est présenté comme une décision opérationnelle, et non budgétaire, IDF a décidé de cesser de placer des soldats le long des villes de la bande de Gaza, du Liban et de la Syrie. Dans le passé, le Commandement Sud de l’armée israélienne avait placé des soldats à l’entrée de neuf villes et villages proches de la bande de Gaza et de l’Egypte, tandis le Commandement Nord a fait de même pour 13 communautés frontalières.

Les évaluations effectuées au siège de Tsahal ont conclu que l’amélioration des mesures aux frontières en matière de sécurité, tels que les capteurs électroniques, des patrouilles et les postes d’observation, combinés avec des composants supplémentaires, signifiait qu’il n’est plus nécessaire de placer des soldats à ces endroits précis.

«Nous savons où les menaces arrivent, mais aussi, précisément les routes les plus dangereuses et nous comprenons que ces mesures ne sont plus nécessaires, » a dit la source. «La nécessité de défendre les communautés de l’intérieur semble moins pertinent», a t-il déclaré. Ce sont des considérations opérationnelles plutôt que des contraintes budgétaires qui font suite à cette décision « , a t-il ajouté.

Mais Shlomo Vaknin, en charge de la sécurité du Conseil des communautés juives de Judée et de Samarie a déclaré que 20 implantations de Judée et Samarie seront également touchées par les nouvelles mesures de sécurité.

L’armée israélienne a notifié que 17 soldats seront retirés de ses implantation dès le 1er Octobre, puis de 23 à 33 soldats à compter du 1er Janvier, selon Vaknin.

Les soldats vont continuer à garder les implantations, a t-il dit, mais le nombre de ceux-ci dans chaque village sera réduit. Bien que certaines de ces implantations pourraient subir des coupes budgétaires (décidées par Yair Lapid), Vaknin a dit qu’il était préoccupé par les répercussions de cette évolution, craignant qu’ils pourraient conduire à de nouvelles compressions.

Le porte-parole du Conseil Yigal Delmonti a noter que 33 soldats avaient déjà été retirés en Judée et de Samarie, il y a quelques mois. Ces communautés sont sous la menace d’infiltration, selon Delmonti, et l’expérience a montré qu’une telle infiltration peut avoir des conséquences tragiques.(Famille à Itamar).

La zone autour des implantations en Judée-Samarie n’est pas garantie par les mêmes barrières physiques et technologiques que les communautés frontalières et par conséquent, les habitants sont plus dépendants de Tsahal.

 

 

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