Un nouveau jeu inspiré par Tawfik Okasha en Égypte fait fureur : la règle du jeu en ligne est de frapper avec une chaussure le représentant d’Israël et le député égyptien qui a été expulsé du Parlement après une rencontre avec l’ambassadeur d’Israël.
Pour rappel, au cours du débat au Parlement, la nuit dernière, le député égyptien Tawfik Okasha a été attaqué par le jet d’une chaussure pour avoir dîné avec des responsables israéliens, afin de mettre en place des accords entre son pays et Israël dans différents domaines.
Le site Internet du journal égyptien « Al-Youm al-Sabia» a lancé un nouveau jeu dans lequel les utilisateurs sont encouragés à battre le député « indiscipliné », qu’ils définissent « comme un membre du parlement israélien ».
Comme vous pouvez le voir, sur l’arrière-plan de l’image se trouve le drapeau d’Israël et dans le centre une image du député égyptien Tawfik Okasha, qui a rencontré la semaine dernière l’ambassadeur d’Israël en Égypte. Une décision qui a suscité de nombreuses manifestations en Égypte contre Israël, ainsi que l’agression d’un autre député avec une chaussure.
En outre, le législateur a choisi ce matin de suspendre Tawfik Okasha du Parlement, jusqu’à une décision prochaine. « Le fait que Tawfik Okasha ait accueilli l’ambassadeur d’un pays ennemi à la maison, c’est un scandale dans tous les sens du mot. Rencontrer l’ambassadeur sioniste et ignorer le sang des martyrs de la patrie et de la nation n’est pas tolérable », a tweeté le Ministre égyptien et personnalité médiatique Mustafa Bakri sur son compte twitter.
«Je reconnais l’État d’Israël, et tous les accords entre les deux pays sont clairs », a déclaré Tawfik Okasha. Selon lui, il y a une chance que dans un proche avenir, même dans les deux prochaines semaines, il rencontrera le Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Dans le même temps, le Premier ministre Netanyahu a rencontré ce matin, le nouvel ambassadeur d’Égypte en Israël, Hazem Khairat et a discuté, entre autres sujets, des relations entre Israël et l’Égypte, des questions régionales et du processus de paix avec les « palestiniens ».
