Bouleversements politiques au Brésil : le président de gauche Lula Da Silva est revenu au pouvoir dans le plus grand pays d’Amérique latine lors des élections.

Il a battu l’extrême droite Jair Bolsonaro par une marge très étroite – 50,9 % des électeurs ont voté pour Da Silva et 49,1 % pour le titulaire.

Lula Da Silva a promis aux Brésiliens qu’il serait le président de tous les citoyens et non un représentant du Parti des travailleurs. Il réussit ainsi à rallier les centristes à ses côtés.

Il n’a pas participé aux dernières élections de 2018, car il a purgé une peine de prison pour corruption. Depuis l’établissement d’un régime démocratique au Brésil en 1985, cette élection était la première au cours de laquelle un candidat sortant n’a pas été réélu.

Da Silva a été élu président à deux reprises – en 2003 et en 2007, mais il a été contraint de quitter son poste en raison d’un scandale de corruption. L’investiture présidentielle aura lieu le 1er janvier.

L’élection de Da Silva s’ajoute à une série de victoires pour les forces de gauche en Amérique latine, au Chili, en Colombie, en Argentine.

Pour rappel, le même Lula qui était auparavant président du Brésil est connu comme un pro-palestinien déterminé, ou en d’autres termes, un haineux d’Israël.

Bolsonaro, le président sortant, est tout le contraire de lui. Un fervent amoureux d’Israël. Ce n’est pas pour rien que les réseaux arabes se réjouissent des résultats.