Aujourd’hui, le parti Otzma Yehudit a annoncé que « compte tenu du fait que le Premier ministre cache le projet d’accord avec le Hamas qui comprend une clause de fin de guerre, Otzma Yehudit votera selon les préceptes de sa conscience et ne s’engagera pas dans sa position de la coalition lors des votes à la Knesset jusqu’à ce que le Premier ministre cesse de cacher le projet d’accord. »

Bien que cette semaine nous ayons rencontré des membres de la Knesset au nom des mêmes partis, d’autres avec Otsma Yehudit sont passés des menaces aux actes. Le président du parti, ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir a écrit  sur le réseau X : « Otzma Yehudit va perturber la coalition ».

Il est vrai que Netanyahu a bénéficié d’une paix sociale de la part des partis ultra-orthodoxes à cet égard, lorsqu’ils ont exprimé cette semaine leur soutien au Premier ministre et à la proposition de parvenir à un accord pour la libération des personnes enlevées. Cependant, ceux qui mènent la ligne belliciste sont Otzma Jewish et la faction religieuse sioniste.

Dans une déclaration aux médias qu’il a prononcée le 18 mai, Gantz a défini 6 objectifs que Netanyahu devrait atteindre, notamment le retour des personnes enlevées, la dissolution du Hamas et la démobilisation de la bande de Gaza, l’établissement d’une alternative gouvernementale, le retour des habitants du nord dans leurs foyers d’ici le 1er septembre, et la promotion de la normalisation, et bien sûr le recrutement des ultra-orthodoxes dans l’armée israélienne.