Le Rabbin Shlomo Hofmesiter qui a été agressé.

L’’antisémitisme en Autriche s’y met aussi avec l’Allemagne ! Ce week-end,  juste après l’attaque [intlink id= »12845″ type= »post »]du rabbin et de sa fille en Allemagne[/intlink], un événement de taille se prépare le 30 août.

Celui ci se passe dans le centre de Vienne, proche des bureaux de la Communauté juive où se trouve une des rares synagogue qui n’a pas été détruite pendant la seconde guerre mondiale.

La nouvelle victime est le rabbin Shlomo Hofmesiter. Il va subir des insultes antisémites lors d’ un jour de match : le Rapid, affrontait une équipe grecque. Le rabbin se trouvait à Schwedenplatz et l’un des fans du Rapid a tendu le bras en faisant le salut hitlérien, évidemment vers le rabbin en ajoutant :

“Dégage, sale Juif de merde, les Juifs dehors, Heil Hitler!” (“Hau ab, du Scheiß-Jude! Juden raus! Heil Hitler!”). « 

Et pourtant, le rabbin n’est pas seul, proche de lui et du néo-nazi, se trouve deux policiers qui sont là pour encadrer les fans du rapid et s’assurer qu’ils ne brisent des vitrines.

La réaction des deux policiers est incompréhensible: Ils souri lorsque le néo-nazi s’est exprimé et n’interviennent pas ! Un peu comme le sourire de ces nazis qui souriaient lorsqu’ils rasaient la barbe des rabbins pendant la guerre.

Le rabbin Shlomo Hofmesiter a peur, il se sent isolé et leur  demande de l’aide, et voici la réponse qu’on lui donne :

“Enfin, écoutez, aujourd’hui c’est jour de match, ne vous énervez pas comme ça, allez, circulez, bonne journée !” (en viennois “Na hörn’s, heut‘ is‘ Fußball” et “Regen Sie sich nicht so auf! Gehn’s weiter! Schönen Tag noch!”.).

Stupéfait, et en colère, il décide d’aller au poste de Police, qui sont en faction 24h/24 au centre communautaire. Pour les agents de police,  cela correspondait à une politique de “désescalation” pour éviter toute violence.

Puis ce sont les médias du pays qui reprennent cette affaire, et questionné par les journalistes, le porte-parole de la police viennoise  confirme les faits, ajoutant qu’une enquête interne est en cours pour retrouver les policiers qui étaient présents au moment des insultes antisémites

Nous sommes en 2012, en Europe, en Autriche, dans la ville de Vienne…

Sources :