Shuli Moalem-Rafaeli, cofondatrice de « Nouvelle droite israélienne » et troisième parti de la liste électorale a déclaré sur les ondes de la station de radio Galey TSAHAL qu ‘ »Israël doit progresser vers un Etat de la Halacha et de la Torah ».

Les fondateurs du parti, Naftali Bennett et Ayelet Shaked, positionnent la « Nouvelle droite israélienne » comme un parti conçu pour réconcilier religieux et laïcs qui partagent des vues politiques de droite. L’objectif qui consiste à faire de l’État d’Israël un «État de selon la loi Juive », conforme à la Thora n’est pas apprécié par la population laïque du pays. Jusqu’à récemment, de tels slogans étaient étouffés et même au sein des représentants de l’aile droite du parti de la Habait Hayehoudi. Bennett et Shaked, ont finalement opté pour ne pas s’identifier à la Loi Juive et ont quittés ce parti en raison de son incapacité à établir une alliance entre laïcs et religieux.

Le ministre de l’Éducation, Naphtali Bennett, a tout de suite compris que les propos de la député Shuli Moalem-Rafaeli l’allié du parti allait lui causer des problèmes électoraux. Bennett a assuré sur Twitter que son nouveau parti, était « pour les racines et les traditions juives, mais contre la contrainte religieuse ». Les commentateurs, ont réagit et ont demandé au ministre de préciser ce qu’il entend par « contrainte religieuse » et si ce concept incluait une permission des mariages mixtes, des transports en commun et du commerce de produits alimentaires le samedi.