La modification de la loi sur l’interdiction du blanchiment d’argent, adoptée la semaine dernière, va permettre selon la législation de la Knesset de limiter sévèrement la quantité d’argent autorisés à être importés en Israël sans déclaration, et par cela priver tous les avantages des nouveaux immigrants dans ce domaine.
L’amendement entrera en vigueur dans les prochains jours, après sa publication officielle.
À ce jour, un Israélien revenant de l’étranger peut importer jusqu’à 100 000 NIS en espèces sans remplir de déclaration par l’intermédiaire de l’aéroport Ben Gourion.
Le nouvel amendement réduit de moitié (jusqu’à 50.000 shekels, soit moins de 12 700 $) et soumis à des restrictions non seulement sur les factures en espèces, mais aussi à toutes sortes de liquidités monétaires (chèques, titres, cartes, ce qui fait de l’argent, et etc.).
Pour ceux qui traversent la frontière d’Israël par voie terrestre depuis l’Égypte ou la Jordanie, le montant autorisé est limité à 12 000 shekel, soit 2900 €.
Ces règles s’appliqueront aux nouveaux immigrants qui ont jusqu’à maintenant été libres de déclarer l’argent importé.
Ce privilège a suscité de vives critiques de la part d’organisations internationales luttant contre le blanchiment d’argent.
Dorénavant, les rapatriés seront tenus de déclarer l’argent importé sur un pied d’égalité avec les citoyens israéliens, bien que les taxes sur l’argent importé ne seront toujours pas perçues.