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Des avions de combat Sukhoi 27, MiG-23  de la Force aérienne syrienne sont souvent vus près de la frontière israélienne dans les hauteurs du Golan, malgré le crash de l’avion qui avait pénétré dans l’espace aérien d’Israël après des tirs de missiles Patriot, ce mardi. Le problème auquel Tsahal est confronté est comment ne pas frapper accidentellement des avions de l’armée de l’air russe ?

Au cours de ces cinq dernières années, des centaines d’avions suspects ont volé proche de la frontière syrienne avec Israël, parfois sur une base quotidienne, ce qui a poussé des avions de guerre israéliens à intervenir. Le phénomène a été constaté plus intensément ces dernières semaines, avec l’entrée de l’armée d’Assad pour conquérir le sud-ouest de la Syrie.

De plus des drônes survolant à des fins de collectes d’information, dont certains ont pénétré en Israël  (il y a dix mois) ont été abattus et des hélicoptères ont largué des barils explosifs, d’abord dans Mazraat Beit Jann sur une crête du mont Hermon, et récemment sur le Golan syrien.

Soutenus par l’aérospatiale russe, les avions de combat de l’armée syrienne ont réussi à vaincre les rebelles de l’organisation Shuhada Al Yarmouk, une faction extrémiste locale identifiée avec Daesh.

Des avions de guerre syriens en vol stationnaire à basse altitude et à la vue de kibboutzim israéliens et moshavim, sont sous l’étroite surveillance radar de l’unité de contrôle de la circulation aérienne de la Force aérienne de Tsahal. Ce sont des avions en route vers des  aéroports militaires, y compris T-4 près de Palmeira (Tadmor), à une distance d’environ 250 kilomètres du Golan.

Le problème est que certains de ces avions sont de l’armée russe, et pour éviter qu’Israël ne vise un avion russe, il y a actuellement des contacts de coordination entre les armées israéliennes et russes.

Pendant ce temps, le projet de bon voisinage que les FDI ont établi ces deux dernières années, inclut le transfert de l’aide médicale et logistique aux Syriens de l’autre côté de la frontière, et devrait être limité et même achevé dans les semaines à venir.

Le traitement médical en Israël a permis de donner un traitement à des milliers de patients syriens et de blessés ces dernières années, y compris des enfants dont les familles n’ont pas les moyens de les soigner. Israël examine plusieurs alternatives pour continuer le projet, bien que de manière plus indirecte et limitée car la présence syrienne est de nouveau revenue.

 

1 COMMENTAIRE

  1. A mon avis il doit y avoir pas mal de monde des services secrets israélien a la frontière israélo Syrienne pour venir en aide à l’IE et leur permettre d’évacuer leurs chefs et blesser. La destruction de l’avion de combat syrien est une preuve suplementaire.