Obama a fĂ©licitĂ© Netanyahu, et lui a promis des ennuis …(vidĂ©os)

Ce vendredi soir, le prĂ©sident Barack Obama a appelĂ© Benyamin Netanyahou et la fĂ©licitĂ© pour sa victoire Ă©lectorale. Quelques heures avant Netanyahu a donnĂ© une interview sur la chaĂźne de tĂ©lĂ©vision amĂ©ricaine NBC et a rĂ©pondu Ă  une sĂ©rie de questions dĂ©sagrĂ©ables, oĂč on lui demandait ce qu’il en Ă©tait de sa loyautĂ© envers le principe de deux États pour deux peuples, et l’égalitĂ© de traitement de tous les citoyens d’IsraĂ«l, les Juifs et les Arabes.

Selon « Haaretz » qui a Ă©tĂ© renseignĂ© par une source de la maison blanche, le prĂ©sident amĂ©ricain a respecté les protocoles de fĂ©licitations au vainqueur suite Ă  l’élection sans oublier de lui rappeler la « nouvelle position » de Netanyahu sur la question de deux États pour deux peuples, et les « nouveaux moyens possibles pour promouvoir la crĂ©ation d’un État palestinien ».

Obama a averti Netanyahu des «possibilitĂ©s de réévaluation dans le cadre de la nouvelle position du Premier ministre d’IsraĂ«l sur les deux États ».
Plus tĂŽt dans la journĂ©e, le porte-parole de la Maison Blanche John Ernest a dĂ©clarĂ© aux journalistes que les États-Unis « allaient rĂ©viser la politique sur la protection d’IsraĂ«l Ă  l’ONU ».

«Nos actions à l’ONU ont procĂ©dĂ© Ă  la reconnaissance gĂ©nĂ©rale des deux pays et la meilleure solution pour le conflit. Aujourd’hui notre alliĂ© dit qu’il n’est plus obligĂ© d’accepter la dĂ©cision. Cela signifie que nous devons reconsidĂ©rer leurs positions »- dit Ernest.

Le vice-Premier Ministre du Royaume-Uni, Nick Clegg a dĂ©clarĂ© jeudi que si Netanyahu refuse la solution à deux États, le Royaume-Uni n’aura pas d’autre choix que de reconnaĂźtre un État palestinien.

Le prĂ©sident amĂ©ricain Barack Obama a enregistrĂ© un message vidĂ©o pour le peuple d’Iran, dans lequel il a dit que c’est « l’occasion historique » d’amĂ©liorer les relations entre l’Iran et les États-Unis. FĂ©licitant les Iraniens de la fĂȘte de Novruz en farsi, Obama a profitĂ© de l’occasion pour un appel direct aux citoyens de la RĂ©publique islamique.

Le prĂ©sident amĂ©ricain a dĂ©clarĂ© que depuis cette derniĂšre annĂ©e, l’Iran et l’Occident ont atteint un affaiblissement significatif de l’hostilitĂ© mutuelle, qui a durĂ© plus de trois dĂ©cennies, et la signature d’un accord sur le programme nuclĂ©aire iranien dont de nombreuses possibilitĂ©s pour le peuple iranien.

« Aujourd’hui, le pays est confrontĂ© Ă  un choix: abandonner l’accord ou rester un paria – ou signer un contrat et se dĂ©barrasser des fardeaux de sanctions Ă©conomiques » – a dit Obama.

Il a rappelĂ© aux Iraniens que l’ayatollah Khamenei a signĂ© une fatwa interdisant la mise au point des armes nuclĂ©aires, et le prĂ©sident Rouhani a assurĂ© que le programme nuclĂ©aire de l’Iran soit exclusivement pacifique. « Il ne reste plus qu’à signer un contrat qui devra convaincre la communautĂ© internationale de la vĂ©ritĂ© des paroles de dirigeants iraniens », a dit M. Obama. Il a assurĂ© aux Iraniens que la communautĂ© internationale reconnaĂźtra le droit de l’Iran Ă  la recherche nuclĂ©aire, si elle est effectuĂ©e exclusivement Ă  des fins pacifiques.

Concernant les nĂ©gociations avec l’Iran, Kerry a dit qu’il est temps de prendre des dĂ©cisions difficiles. Les nĂ©gociations nuclĂ©aires avec l’Iran semblent prendre fin et la ronde finale dĂ©butera Ă  Lausanne le 24 Mars aprĂšs une pause de trois jours. 

Ce samedi, le secrĂ©taire d’État amĂ©ricain, John Kerry, au service de la Suisse Ă  Londres a discuté du projet d’accord prĂ©parĂ© par les dirigeants de la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne, la dĂ©lĂ©gation iranienne est retournĂ© Ă  TĂ©hĂ©ran un jour avant tel que rapportĂ© par les mĂ©dias en raison dĂ©cĂšs de la mĂšre du prĂ©sident Rouhani.

Avant de se quitter, Kerry a rĂ©sumĂ© les rĂ©sultats de la derniĂšre sĂ©rie de pourparlers lors d’une confĂ©rence de presse Ă  GenĂšve et a dĂ©clarĂ© qu ‘«il est temps de prendre des dĂ©cisions difficiles ». Kerry a rapportĂ©, « il y a des progrĂšs significatifs » et a soulignĂ© que les nĂ©gociations n’ont pas encore atteint la «ligne d’arrivĂ©e», mais c’était comme si l’accord a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© fait, les parties n’ont qu’à dĂ©cider de signer.

« Les enjeux sont Ă©levĂ©s, la solution est trĂšs complexe et implique de nombreux dĂ©tails techniques interdĂ©pendants, » – a dit Kerry. Il a rĂ©itĂ©rĂ© que les États-Unis ne veulent pas un accord Ă  tout prix :

« Nous ne sommes pas pressĂ©s. Mais nous nous rendons compte que les dĂ©cisions fondamentales doivent ĂȘtre prises maintenant car c’est le moment. »

Plus tĂŽt, samedi, le prĂ©sident français François Hollande a dĂ©clarĂ© que l’accord avec l’Iran doit garantir pleinement que la RĂ©publique islamique ne sera pas en mesure de se doter d’armes nuclĂ©aires.

Kerry, lors de sa confĂ©rence de presse a soulignĂ© que l’accord sera fondĂ© «non sur la confiance, mais sur une surveillance intensive. »


RĂ©daction francophone Infos Israel News pour l’actualitĂ© israĂ©lienne
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1 COMMENTAIRE

  1. Bibi avait promi qu’il attaquerait les mollars si obumba ne le faisait pas, il ne la pas fais!