Selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), les prix des denrées alimentaires en Israël ont diminué de 5% entre la fin de 2015 et la fin de 2017.

 La légère baisse était principalement due à la libéralisation des importations. Le plus révélateur est la situation sur le marché de la viande bovine, dont l’importation a été étendue en 2014. De 2015 à 2017 la part des importations est passée de 6% à 40%, ce qui a accru la concurrence dans l’industrie et entraîné une baisse des prix de 17% à 7%.

Dans le même temps, les entreprises et les chaînes de vente au détail ont légèrement augmenté les prix sur de nombreux produits – 5 ans après le choc de 2011, lorsque la contestation sociale et le boycott des consommateurs a conduit à une réduction substantielle des prix de certains produits.

L’année dernière, après l’effondrement du réseau Mega Bai, la concentration sur le marché de détail s’est intensifiée et le réseau de «Schufersal» jouit désormais d’une position absolument monopolistique dans de nombreuses régions du pays.

Cela ressort des états financiers de la société : après plusieurs années de baisse des revenus en 2017, son résultat net a progressé de 5%, soit de 12 millions (passant de 262 à 275 millions). Le seul concurrent de « Schufersal » était le réseau « Rami Levy », beaucoup plus petit. Il n’a pas tardé à influer sur les prix – ces derniers mois, ils ont changé les étiquettes, même sur les produits laitiers, qui pendant de nombreuses années sont restés inchangées (lait et yogourt « Tnouva »).

Le rapport de l’OCDE indique que malgré la baisse des prix au cours des deux dernières années, le panier de produits israéliens reste plus cher de 19% que la moyenne des pays membres de l’organisation.