Officiel : Ă  partir du 1er Janvier 2014, les implantations ne font plus parties d’IsraĂ«l, pour l’Union EuropĂ©enne.

MalgrĂ© les tentatives israĂ©liennes de reporter la dĂ©cision d’approbation, les dirigeants europĂ©ens ont choisi d’appliquer la directive de ne pas coopĂ©rer avec les entitĂ©s israĂ©liennes qui travaillent dans les implantations. Cela signifie que pour l’Europe, Ă  partir du 1er janvier 2014, les yichouvim ne font plus parties d’IsraĂ«l.

L’UE continue dans sa ligne dure contre IsraĂ«l. La Commissaire pour la politique Ă©trangĂšre, Catherine Ashton, a annoncĂ©, il y a une heure que les rĂšgles de boycott ont Ă©tĂ© publiĂ©es, ce matin (vendredi), comme prĂ©vu. Elle a ajoutĂ© que « les rĂšglements entrent en vigueur dans tous les cas au plus tard au mois de janvier 2014. »

Mais revenons Ă  l’expression de la commissaire Ashton lors de la Commission de Bruxelles qui a annoncĂ© hier que le syndicat a discutĂ© avec IsraĂ«l sur la maniĂšre exacte pour la mise en Ɠuvre de nouveaux rĂšglements, oĂč elle affirme que la politique n’est pas nouvelle, mais seulement « plus aiguisĂ©e que l’ancienne position de l’Union europĂ©enne ».

Pendant ce temps, Ă  JĂ©rusalem, IsraĂ«l est averti, et confirme l’acharnement de l’UE face Ă  ces nouvelles positions de boycott qui ne pourront qu’agrandir le gouffre entre IsraĂ«l et l’Europe. Telle est la conclusion de l’échelon politique, suite au refus de JosĂ© Manuel Barroso, de reporter la mise en Ɠuvre de la rĂ©glementation.

Suite aux discussions menĂ©es avec le secrĂ©taire d’Etat amĂ©ricain, John Kerry, le Premier ministre Benjamin Netanyahou et le PrĂ©sident Shimon Peres ont annoncĂ© : «  que les exigences posĂ©es par l’Europe sont impossibles pour IsraĂ«l, Ă  la fois politiquement et mĂȘme juridiquement. Il a soulignĂ© que le principal obstacle posĂ© par les europĂ©ens se rapporte en fait Ă  JĂ©rusalem et au Golan, et moins, Ă  la JudĂ©e et de la Samarie.

Pour IsraĂ«l, ce boycott n’a pas convaincu, et celui-ci ne reflĂšte pas la volontĂ© politique des ministres des Affaires Ă©trangĂšres europĂ©ens. Pour ce faire le Premier ministre Netanyahu et le ministre adjoint des Affaires Ă©trangĂšres Elkin se tournent vers les dirigeants Ă©trangers afin d’annuler cette dĂ©cision.

Elkin a dĂ©clarĂ© hier que les rĂšglements europĂ©ens crĂ©ent aussi des complications juridiques et donne un visage israĂ©lien particuliĂšrement sĂ©vĂšre. Entre autres choses, Ă  l’UniversitĂ© hĂ©braĂŻque de JĂ©rusalem, certaines de ses structures internes sont situĂ©es dans le quartier français de Hill. Selon les nouvelles rĂšgles, un des programmes de recherche des institutions participantes de l’Union europĂ©enne, bĂ©nĂ©ficie de ce  soutien des fonds de recherche europĂ©ens.

«Ces rĂšglements crĂ©er une discrimination entre les institutions israĂ©liennes, car ils Ă©vitent Ă  certains endroits comme l’UniversitĂ© hĂ©braĂŻque de participer avec les europĂ©ens. Cependant, les institutions, comme l’UniversitĂ© de Tel Aviv, pourra participer Ă  ces programmes. Évidemment, nous ne pouvons pas accepter cette situation», a dĂ©clarĂ© Elkin.

Le MinistĂšre des Affaires Ă©trangĂšres confirme les consĂ©quences Ă©conomiques de cette dĂ©cision, avec  la perte de dizaines de millions d’euros par an. «C’est le montant que nous ne pouvons nous permettre», dit Elkin.


RĂ©daction francophone Infos Israel News pour l’actualitĂ© israĂ©lienne
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