La répartition des portefeuilles clés au sein du «gouvernement d’unité» a été définie en termes généraux avant même le passage du mandat à Yair Lapid, et ce gouvernement pourrait être formé dans les prochains jours. Le nouveau cabinet comprendra au moins quatre femmes et un musulman.

Si tout se passe bien, Naftali Bennett sera le Premier ministre d’Israël dans les deux prochaines années. Yair Lapid prendra la relève en tant que ministre des Affaires étrangères et Premier ministre remplaçant.

Benny Gantz restera ministre de la Défense. Le parti Kahol Lavan recevra également le ministère de l’Intégration (Pnina Tamano-Shata), le ministère de la Culture (qui restera Healy Troper) et le ministère de l’Agriculture (Alon Shuster).

Le ministère des Finances sera dirigé par Avigdor Lieberman et un député du NDI deviendra également président de la commission financière de la Knesset. En outre, un représentant du parti dirigera le ministère du Développement du Néguev et de la Galilée.

Ayelet Shaked deviendra ministre de l’Intérieur. Le député de Yamina, Matan Kahane, dirigera le ministère des religions.

Gideon Saar dirigera le ministère de la Justice, Ifat Shasha-Biton (Tikva Khadasha) – le ministère de l’Éducation. Le ministre de la Santé sera le chef de Meretz, Nitzan Horowitz, le ministre de l’Environnement – Tamar Sandberg.

Les postes de ministre de la sécurité intérieure et de ministre des transports seront répartis entre Meirav Michaeli et Omer Bar-Lev (Avoda). Le député de «Avoda», le président du mouvement réformiste Gilad Kariv deviendra le ministre de la Diaspora.

Isawi Freij (Meretz) recevra le ministère de la Coopération régionale. Le ministère des Communications sera dirigé par Karin Elharar (« Yesh Atid »).

Yamina s’attend à ce que Naftali Bennett annonce son accord pour rejoindre la «coalition du changement» ce soir ou demain ; Dans le camp des opposants à Netanyahu, une joyeuse excitation règne avec un grand mélange d’angoisse : tout le monde comprend que le Premier ministre se battra pour la survie politique «jusqu’au bout», et toutes les «surprises» sont possibles avant que le nouveau gouvernement ne prête serment.