Oshik Levy brisé : “Comment peut-on enterrer sa propre fille ?” Le chanteur de 81 ans raconte la perte de Noga, morte d’un cancer

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Le chanteur israélien Oshik Levy, figure emblématique de la scène culturelle, vit l’une des épreuves les plus insupportables qu’un parent puisse connaître : la perte de son enfant. Sa fille Noga, âgée de 43 ans, est décédée il y a quelques semaines après un long combat contre un cancer agressif. Dans une interview profondément émouvante accordée à Yediot Aharonot et Ynet, l’artiste de 81 ans partage son chagrin, ses souvenirs et l’impossible réalité d’un père contraint d’enterrer sa propre fille.

Selon Levy, Noga a tout traversé : chimiothérapies, radiothérapies, traitements biologiques, espoirs et rechutes. « Elle me disait toujours : “Papa, tu verras, je vais gagner”. Même une semaine avant sa mort, à l’hôpital, elle me répétait que ce n’était qu’une étape, qu’elle allait s’en sortir. » L’artiste raconte combien l’impuissance l’a rongé : « Ce qui me rend fou, c’est que je n’ai pas pu l’aider. Une enfant si bonne, si lumineuse… C’est insoutenable. »

Noga laisse derrière elle deux enfants, Itamar (10 ans) et Eli (6 ans). Son mari, Liron, a accompagné chaque étape de sa maladie et préparé les enfants à la possibilité d’une issue tragique. Levy révèle aussi qu’il a choisi d’offrir à sa fille sa propre tombe, située près de celle de sa mère : « Au moins, elles sont ensemble. »

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Dans une précédente interview à 103FM, Levy avait déjà évoqué la brutalité de cette maladie : « Sept ans de combat… La chimio et la radiothérapie détruisent une personne. J’ai vécu beaucoup de choses dans ma vie, mais ça, c’est le pire. » Malgré la douleur, il tente de poursuivre son chemin : « Je suis un homme optimiste depuis toujours. J’ai d’autres enfants, des petits-enfants. Elle nous a demandé de continuer, d’être heureux. Je n’en ai pas envie, mais j’essaie. »

Des milliers de personnes ont assisté à l’enterrement de Noga, témoignant de l’impact immense de sa vie et de celle de son père dans la culture israélienne. « Quand on a accompagné ma fille, il y avait mille personnes. Ça vous brise. »

Cette tragédie intime a touché des milliers de lecteurs en Israël, et beaucoup saluent le courage d’Oshik Levy, qui transforme sa peine en message d’amour et de résilience, malgré une blessure impossible à refermer.


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