Patrick Klugman, a soumis au Conseil de Paris l’octroi d’une aide d’urgence de 50 000 euros destinée à à l’association Médecins du Monde pour une intervention d’urgence à Gaza.

“Dans le contexte général de la dégradation tragique de la situation des infrastructures de santé primaire par des années de blocus et une forte pression démographique, les hôpitaux de Gaza font aujourd’hui face à de graves problèmes d’approvisionnement en médicaments et en énergie aggravés par les tensions actuelles”, explique t-il.

Et pourtant de la part de Mr Klugman, aucune aide n’est demandée aux victimes israéliennes des tirs de roquettes, et aux agriculteurs qui ont perdu leurs terres après des incendies volontaires par des terroristes palestiniens. Mais après cette nouvelle information, nous avons le droit de nous demander si ces organisations humanitaires sont si actives à Gaza ?

En effet, alors que les dirigeants israéliens de la sécurité et de la défense continuent de discuter de la meilleure façon de faire face aux menaces émanant de la frontière sud d’Israël avec Gaza, un comité de la Knesset sur la condition de la femme se débat avec un problème différent.

Une réunion du Comité de la Knesset pour la promotion de la femme, convoquée lundi, a été inattendue en raison de changements imprévus dans l’ordre du jour qui ont soudainement écarté le sujet du bien-être des femmes juives dans le sud d’Israël à une discussion sur la condition féminine à Gaza.

La député Merav Ben Ari (Kulanu) a participé à la réunion et a expliqué dans une interview sur la radio de l’armée de Galei Tzahal , « l’ordre du jour était censé être une discussion sur la situation actuelle des femmes de Sderot. Mais cela a changé d’une manière ou d’une autre sans que nous le sachions à une discussion sur la façon dont les femmes sont à Gaza. « 

Selon Ben Ari, des données mises à jour ont également été présentées qui ont empêché la discussion. Au cours des derniers mois, «six mille personnes [de Gaza] ont reçu un traitement médical en Israël (via le passage d’Erez)», a-t-elle dit.

« Par le terminal de Rafah [en Egypte], personne n’est transféré dans un centre médical », a-t-elle souligné.

Nous serions fortement intéressés de connaître ce que font les « Médecins du monde » à Gaza ou en Egypte ?