PARACHA HOUKAT âÂ ŚŚ§ŚȘ
Chaque personne doit faire rentrer Chabat avec les horaires de la communautĂ© quâil frĂ©quente
JERUSALEM Entrée : 19h08 ⹠Sortie : 20h31      PARIS-ILE DE FRANCE : 21h39 ⹠23h03
   Marseille 21h04 ⹠22h17        Tel-Aviv 19h21 ⹠20h34       New-York 20h13 ⹠21h22
Los Angeles 19h50 ⹠20h52     Toulouse 21h21 ⹠22h34
De quoi parle notre Paracha? Les points principaux :
â La Paracha commence par les lois de la vache rousse, dont les cendres purifient celui qui sâest rendu impur au contact dâun mort.
-Le peuple arrive dans le désert de Tsine.
â Myriam dĂ©cĂšde le 10 Nissan et les puits qui Ă©tait lĂ par son mĂ©rite disparaĂźt.
â Le peuple rĂ©clame de lâeau ; D⊠demande Ă MochĂ© de parler Ă un rocher afin quâil donne de lâeau mais, troublĂ© par lâattitude du peuple, Moche frappe la pierre au lieu de lui parler et lâeau en jaillit.
-A cause de cela, D⊠lui annonce que ni lui ni Aaron nâentreront en Terre sainte.
-Aaron dĂ©cĂšde sur la montagne de Hor Hahar et son fils Elazar lui succĂšde comme Grand PrĂȘtre.
-Des serpents venimeux attaquent le camp aprĂšs que le peuple ait « parlĂ© contre D⊠et contre MochĂ© ». D⊠demande Ă MochĂ© de placer un serpent dâairain en haut dâun mat : ceux qui auront Ă©tĂ© mordus le regarderont et vivront.
-Le peuple entonne un chant en lâhonneur du miracle de lâeau jaillie au cĆur du dĂ©sert.
-Moché conduit le peuple à des batailles contre les rois Emorite, Sihon et Og (qui veulent interdire la traversée de leur territoire).
-Leurs terres, situĂ©es Ă lâest du Jourdain sont ainsi conquises.
 AprĂšs 40 annĂ©es de tribulations dans le dĂ©sert, le peuple arrive dans le dĂ©sert de Sin. Myriam quitte ce monde et le peuple souffre de la soif (la source dâeau qui suivait miraculeusement les enfants dâIsraĂ«l Ă©tait le fait du mĂ©rite de Myriam). D.ieu demande Ă MochĂ© de parler Ă un rocher pour lui demander de faire sortir de lâeau. MochĂ©, que la rĂ©Âbellion du peuple a mis en colĂšre, frappe le rocher. Lâeau coule mais D.ieu dit Ă MochĂ© que pour cette erreur, ni lui, ni Aharon nâentreront en IsraĂ«l. Aharon quitte ce monde Ă Hor Haar et son fils, ElĂ©azar, lui succĂšde comme Grand PrĂȘtre. Une nouvelle rĂ©volte Ă©clate. Le peuple «parle contre D.ieu et Moché» . La sanction est immĂ©diate : des serpents venimeux attaquent les enfants dâIsraĂ«l. D.ieu demande alors Ă MochĂ© de placer un serpent dâairain sur un mĂąt de sorte que celui portera son regard vers cet objet se tournera vers le ciel et par consĂ©quent sera guĂ©ri. Le peuple Ă©chappe Ă dâautres dangers. Il est ainsi sauvĂ© par miracle dâune attaque qui se prĂ©pare depuis les montagnes quâil traverse. Les enfants dâIsraĂ«l apprennent le miracle en observant la source dâeau dans laquelle le sang des assaillants qui ont Ă©tĂ© Ă©crasĂ©s par les montagnes coule. Le peuple chante un cantique pour remercier D.ieu de ce nouveau miracle. MochĂ© mĂšne le peuple dans les batailles que leur imposent Siâhon, le roi des EmorĂ©ens, et Og, le roi de Bashan, deux pays frontaliers de la terre dâIsraĂ«l (Ă lâest du Jourdain) et qui avaient promis protecÂtion aux rois prĂ©sents sur la terre de Canaan. Ces batailles emportĂ©es, les terres sâajoutent donc Ă la terre dâIsraĂ«l qui sera partagĂ©e entre les tribus.
« âŠ, il donnera dessus des eaux vivesâŠÂ »
âŠ.ŚÖ°Ś ÖžŚȘÖ·Ś ŚąÖžŚÖžŚŚ ŚÖ·ŚÖŽŚ ŚÖ·ŚÖŽÖŒŚŚÂ ,âŠÂ (Hâoukat 19,17)
Rav Méir Shapira de Lublin explique :
Le peuple dâIsraĂ«l est comparĂ© Ă lâeau, au mĂȘme titre que lâeau peut se rĂ©pandre et couvrir dâimmenses espaces, fertiliser des dĂ©serts, Ă©branler des montagnes, creuser des chemins, et ce, malgrĂ© la prĂ©sence dâobstacles importants.
Quand cela se passe-t-il? Lorsque le peuple dâIsraĂ«l correspond Ă lâĂ©tat liquide.
Mais lorsquâil est dans un Ă©tat « gelé », il nâa aucune force.
Ainsi, il en va dâIsraĂ«l ; par le dynamisme et lâenthousiasme, tout est possible, mais dans une situation de gel et de froid, il est impossible dâatteindre quoique ce soitâŠ
« Celui qui dit du Lachone HaRĂą souligne les faiblesses des gens et ignore le bien, contredisant ainsi le plan divin. » Â
(Rabbi MĂ©nahâem Shlanguer, Midot HaĂmouna, page 54)
« Voici la loi (Tora) : un homme qui meurt dans une tente,âŠÂ »  (Hâoukat 19,14)
Voici la Tora : un homme qui meurt dans une tente : La Tora ne se maintient que chez celui qui se tue pour elle. (Talmud, Traité Berakhot.)
Reb Yitsâhak Aizik de Komarna se souvenait , que son pĂšre Reb Alexander Sender de Komarna, sâabsorbait si profondĂ©ment dans lâĂ©tude quâil en oubliait parfois de boire et de manger pendant quatre ou cinq jours dâaffilĂ©e.
Il vivait dans une misĂšre noire, mais ne semblait jamais sâen apercevoir.
Un jour, raconta son fils, quand jâĂ©tais enfant, je nâavais mĂȘme pas eu un morceau de pain Ă me mettre sous la dent depuis presque deux jours. Le deuxiĂšme jour, pour apaiser ma souffrance, mon pĂšre mâenseigna une michna du TraitĂ© Nedarim, puis me lâexposa Ă nouveau avec ses diverses significations mystiques selon la Kabbale du Arizal. JâĂ©tais alors trĂšs faible, et prĂȘt Ă mâĂ©vanouir. Aussi mon pĂšre me dit : « Va donc voir la voisine ; elle te donnera quelque chose Ă manger. »    Â
Ce propos me surprit je savais quâelle ne me donnerait pas de nourriture sans paiement. Mais jâavais confiance en chacune des paroles de mon pĂšre, et jâallai frapper Ă la porte de cette femme.
Un non juif ĂągĂ© Ă©tait assis lĂ et dĂšs quâil me vit, il dit : « Mon fils ! Veux-tu un peu de vodka ? Et que dirais-tu dâun morceau de pain ? »
Et il me donna tout ce dont jâavais besoin. Tous les passants regardaient avec effarement, mais jâavais trop faim pour prĂȘter vraiment attention Ă quoi que ce soit. Cependant, parce que je suis un pĂ©cheur vĂ©ritablement indigne , jâappris plus tard de la bouche de mon pĂšre quâil ne mâavait Ă©tĂ© permis de voir le prophĂšte Elie que sous cette apparence trompeuse.
« âŠ, Miryam mourut en ce lieu et elle y fut enterrĂ©e. » Â
âŠ.ŚÖ·ŚȘÖžÖŒŚÖžŚȘ Ś©ÖžŚŚ ŚÖŽŚšÖ°ŚÖžŚ ŚÖ·ŚȘÖŽÖŒŚ§ÖžÖŒŚÖ”Śš Ś©ÖžŚŚÂ (Hâoukat 20,1)
Si elle est morte, il est Ă©vident quâelle a Ă©tĂ© enterrĂ©e.
Pourquoi notre verset le mentionne-t-il ?
Lorsque les espions sont revenus de leur expédition en Israël, ils ont monté le peuple juif contre ce pays, et D. a été trÚs « en colÚre ».
Comme punition, toutes les personnes ĂągĂ©es de 20 et 60 ans ayant quittĂ© lâEgypte sont mortes durant les 40 annĂ©es de sĂ©jour dans le dĂ©sert.
En effet, chaque année, la veille du 9 Av, tous ces gens creusaient leur propre tombe et y dormaient durant toute la nuit.
Les personnes devant mourir cette annĂ©e, rendaient lâĂąme, tandis que ceux qui y avaient survĂ©cu, pouvaient retourner dans leur tente (guĂ©mara Baba Batra 121a â Rachbam).
Ainsi, durant les 40 annĂ©es dans le dĂ©sert, les gens Ă©taient dâabord enterrĂ©s et ensuite ils mouraient.
Myriam a Ă©tĂ© la 1ere Ă mourir, et Ă ensuite ĂȘtre enterrĂ©e.
«..:Parle aux fils dâIsraĂ«l, ils prendront vers toi une vache rousse intact, sans dĂ©faut,..»
âŠ. ŚÖ·ÖŒŚÖ”ÖŒŚš ŚÖ¶Ś ŚÖ°ÖŒŚ Ö”Ś ŚÖŽŚ©Ö°ŚŚšÖžŚÖ”Ś ŚÖ°ŚÖŽŚ§Ö°ŚŚÖŒ ŚÖ”ŚÖ¶ŚŚÖž Ś€ÖžŚšÖžŚ ŚÖČŚÖ»ŚÖžÖŒŚ ŚȘÖ°ÖŒŚÖŽŚŚÖžŚ ŚÖČŚ©Ö¶ŚŚš ŚÖ”ŚŚ ŚÖžÖŒŚÖŒ ŚŚÖŒŚÂ âŠ(Hâoukat 19,2)
Rabbi Itshak de Warka a merveilleusement expliquĂ© lâidĂ©e selon laquelle la mitzvah de la vache rousse, qui est la mĂšre du veau, est venue pour racheter la faute du Veau dâOr. Â
La faute du Veau dâOr rĂ©sultait dâun manque de confiance en Hachem, câest pourquoi on a donnĂ© aux bnei IsraĂ«l la mitsva de la vache rousse, qui est une hâouka sans raison comprĂ©hensible.
En lâaccomplissant, ils prouvent quâils font totalement confiance Ă Hachem, et ainsi la faute du Veau dâOr, provenant dâun manque de confiance, se trouve rachetĂ©e.
«Le peuple parla contre Eloquim et contre Moché : Pourquoi nous avez-vous faitâŠÂ »  (Hâoukat 21,5)
Les bnĂ©is Israel, dĂ©couragĂ©s par le voyage, en arrivent Ă remettre en question leur propre libĂ©ration, âoubliantâ lâesclavage et tous ce quâils endurĂšrent, eux, leurs enfants et leurs pĂšres, en Ăgypte ; Cette fatigue leur fait alors perdre le sens des choses : Rachi de commenter sur ce verset :  » Lorsquâun homme est tourmentĂ©, son esprit ne dispose pas dâun horizon assez large pour lui permettre dâassumer ce qui lui arrive, ni son cĆur de la place nĂ©cessaire pour y abriter sa douleur ».
Cette fatigue leur fait « oublier » tout ce quâils ont traversĂ©, tous les miracles vĂ©cus et les amĂšnent Ă mĂ©dire contre D.ieu et MochĂ© ( quâils mettent au passage au mĂȘme plan ! (Rachi , midrach Tanhâouma)) : Ici sâarrĂȘte leur raison.
Le Rabbi Rachab de dire que lorsque la comprĂ©hension devient impossible, câest la foi qui doit diriger lâintellect. Mais quand sera tâil alors de celui qui sâarrĂȘtera uniquement Ă sa comprĂ©hension ?
Il arrive que lâhomme dans sa vie, traverse certaines Ă©preuves, qui sans la foi lui sembleront insurmontables, car sâil se limite Ă son propre raisonnement, Ă sa propre perception sur ce qui lui arrive, il se sentira dĂ©passĂ© et en arrivera Ă faire ou dire des choses quâil risque ensuite de regretter.
Les bnĂ©is Israel, aprĂšs avoir mĂ©dit, regrettĂšrent leur action car elle nâamena sur eux que des souffrances.
Les bnĂ©is IsraĂ«l par leur fatigue et leur tourment oubliĂšrent que lorsquâils sortirent dâĂgypte, ils avaient avec eux des richesses dâor et dâargent , tout ce que lâĂgypte avait accumulĂ© pendant les annĂ©es de famines oĂč elle vendait les denrĂ©es au reste du monde; et pourtant lorsquâils se retrouvĂšrent face Ă la mer rouge , coincĂ©s par les Ăgyptiens derriĂšre et les flots devant , ce ne fut que par la emouna que la mer sâouvrit, et non pas en 2 mais en 12 et avec des prodiges et des merveilles de chaque cotĂ© ! Â
Ainsi , Lâhomme peut avoir le sentiment de possĂ©der ce quâil veut , la force, lâintelligence, de bonnes relations, tout lâor et lâargent , sâil nâa pas la Foi il nâa rienâŠ
« Si lâon prend la raison pour rĂ©fĂ©rence, on pourra dĂ©velopper tous les efforts possibles
sans pour autant parvenir Ă se lier Ă D-ieu. Â
Car, le seul moyen dây parvenir est de faire don de soi-mĂȘme ».
( Le Rabbi de Loubavitch)
En quoi consiste lâobligation de lâĂ©ducation juive ?
Le pĂšre a lâobligation dâenseigner Ă son enfant la pratique des Mitsvot (commandements), quâelles trouvent leur origine dans la Torah ou quâelles aient Ă©tĂ© prescrites par les Sages.
â Quand le pĂšre accomplit une Mitsva, il veillera Ă le faire devant son enfant afin de lui enseigner comment lâaccomplir.
â Si lâaccomplissement dâune Mitsva implique une dĂ©pense, le pĂšre devra dĂ©bourser lâargent nĂ©cessaire.
â La mĂšre est aussi astreinte Ă lâobligation dâĂ©duquer son enfant et elle est dâailleurs le principal vecteur de cette Ă©ducation du fait quâelle passe plus de temps avec lâenfant Ă la maison.
â Les parents adoptifs ont aussi lâobligation dâenseigner la Torah aux enfants qui sont sous leur protection.
â Les parents habitueront lâenfant Ă aimer tout ce qui a trait Ă la saintetĂ©,  à la crainte (la conscience) et lâamour de D.ieu, Ă lâacquisition dâun bon caractĂšre.
â Les parents veilleront Ă ne pas mentir et Ă ne pas mĂ©dire ; ils veilleront Ă ce que lâenfant prenne de bonnes habitudes en ce qui concerne la propretĂ© du langage.
â On habituera le garçon Ă porter la Kippa afin de lui rappeler quâil existe un Etre supĂ©rieur. On habillera les petites filles de façon Tsniout (discrĂšte et pudique).
â On ne donnera pas Ă lâenfant des aliments interdits qui nuisent Ă sa santĂ© physique et mentale.
â On ne fera pas peur Ă lâenfant en le menaçant avec des animaux ou des rĂ©cits malsains.
â On veillera Ă ce que les enfants se lavent les mains rituellement le matin.
NETILAT YADAĂM, ABLUTION DES MAINS AVANT LE REPAS : Protection et Source de BĂ©nĂ©dictions
Quand faire Netilat Yadaim ?
Les femmes et les jeunes filles des lâĂąge de 12 ans comme les garçons Ă partir de 13 ans sont tenus de faire les ablutions des mains mĂȘme si elles sont propres, avant de manger du pain. Ils diront cependant la bĂ©nĂ©diction : « ⊠Al Netilat Yadaim » seulement sâils ont lâintention dâen consomme un minimum de 56 g .
Le maĂźtre de maison doit sâassurer que tous les membres de la famille ainsi que les invitĂ©s ayant lâĂąge requis observent ce commandement. TrĂšs tĂŽt, le pĂšre habituera ses jeunes enfants Ă faire Netilat Yadaim .
RĂšgles Ă respecter avant Netilat Yadaim
Lâablution des mains consiste Ă recouvrir entiĂšrement dâeau les deux cotĂ©s de la main jusquâau poignet Ă lâaide dâun rĂ©cipient . Câest pourquoi il faut, si nĂ©cessaire, enlever tout ce qui empĂȘcherait le contact direct de lâeau sur les mains, ainsi que les saletĂ©s qui se trouveraient sous les ongles. Ătant donnĂ© quâ à « Yom Tov » (ainsi quâĂ Chabbath), il est interdit de se curer les ongles avec un cure-ongles, ou mĂȘme avec les ongles de lâautre main, on les nettoiera en cas de nĂ©cessitĂ© avec du savon liquide ou avec un mouchoir en papier . Par contre on nâest pas tenu dâenlever des traces de stylo ou des tĂąches dâencre .
Les femmes retirent leurs bagues ou mĂȘme lâalliance si elles ont lâhabitude de lâenlever quand elles pĂ©trissent la pĂąte. Il est bien aussi que les hommes en fassent de mĂȘme.
Comment procéder ?
Lâablution des mains se fait uniquement Ă lâaide dâun rĂ©cipient intact, sans trou, ni Ă©brĂ©chure, ni fissure, Ă sa base comme Ă son bord . On choisira un grand rĂ©cipient car il est bien dâutiliser une grande quantitĂ© dâeau. On procĂšde ainsi : On remplit le rĂ©cipient en le tenant de la main droite puis une fois rempli on le passe Ă la main gauche. Puis, en le tenant de la main gauche, on verse de lâeau, trois fois consĂ©cutivement et sans interruption sur toute lâĂ©tendue de la main droite (dos et paume) jusquâau poignet. Ensuite on pose le rĂ©cipient, la main droite le saisit et verse de lâeau trois fois consĂ©cutives sur la main gauche. AprĂšs lâablution, la main gauche frotte trois fois la main droite (dirigĂ©e vers le haut) et vice-versa. On Ă©lĂšve alors les mains Ă la hauteur de la tĂȘte, les coudes tournĂ©s vers lâintĂ©rieur du corps et câest dans cette position que lâon dit la bĂ©nĂ©diction (si possible dans la piĂšce oĂč lâon va manger). AprĂšs la bĂ©nĂ©diction et toujours debout, on sâessuie les mains avec beaucoup de soin. Si on sâest essuyĂ© complĂštement les mains avant de dire la bĂ©nĂ©diction, il faudra refaire Netilat Yadaim aprĂšs sâĂȘtre souillĂ© les mains en touchant une partie cachĂ©e de son corps ( en se grattant la tĂȘte par exemple ).
On fait attention Ă ce quâune main « lavĂ©e » ne touche pas lâautre qui ne lâest pas encore. Si cela arrive ou si on touche avec les mains mouillĂ©es celles dâune autre personne (qui ne les a pas encore lavĂ©es) il faudra sâessuyer et recommencer les ablutions. Si le cas se prĂ©sente aprĂšs avoir dit la bĂ©nĂ©diction, on ne la rĂ©pĂ©tera pas .
Les ablutions des mains au cours du repas
AprĂšs avoir mangĂ© du poisson et avant de manger de la viande, (ou vice-versa), on se lave les mains, on mange un morceau de pain et on boit. Dans les CommunautĂ©s AshkĂ©nazes, on nâa pas coutume de se laver les mains.
CONSEILS DE LA SEMAINE
Accomplissons toutes les mitsvot !
Observons toutes les mitsvot, mĂȘme si certaines Ă©chappent Ă notre comprĂ©hension. Attribuons les mystĂšres de notre existence aux limites de notre intellect !
Attention à la dérision !
Lors de lâĂ©pisode de « mĂ© mĂ©riva », la populace se moqua de MochĂ©. Cette moquerie entraĂźna le dĂ©part de la prĂ©sence divine, et MochĂ© finit dans cet Ă©pisode, Ă frapper le rocher. La moquerie et la prĂ©sence divine ne peuvent coexister. A vous de choisir !
Diffusons la paix, comme Aharon !
Aharon Ă©tait connu pour rĂ©pandre et amener la paix. En effet, il rĂ©conciliait les couples, les amis. Il Ă©tait apprĂ©ciĂ© de tous, dâoĂč le deuil national, lors de sa disparition. Aussi, il saluait tous ceux quâil rencontrait, leur adressant un large sourire. Chacun Ă la suite de cela dĂ©cidait dâamender ses voies.
Recherchons la paix et propageons le sourire !
Prenez une boisson chaude tous les samedis soirs, aprĂšs la sortie de chabbat !
En effet, lâeau du puits de Myriam se trouve dans toutes les sources, aprĂšs chabbat. Cette derniĂšre ouvre les portes des connaissances de la Tora, et possĂšde un pouvoir curatif.
GARDE TA LANGUEÂ : La confiance en Hachem est une protection
Plus lâhomme se renforce dans la confiance en Hachem, plus le danger quâil tombe dans le lachon hara se rĂ©duit. Par exemple, celui Ă qui son ami a causĂ© une perte financiĂšre, ou qui a portĂ© atteinte Ă son honneur, est tentĂ© de le lui rendre en disant du mal de lui. ..
Mais si sa confiance en D.ieu est vigoureuse, il sait (et place sur son cĆur)Â :
-que lâhomme ne peut toucher en rien Ă ce qui est prĂ©parĂ© pour lâautre, mĂȘme le moins du monde (Yoma 38),
-que la subsistance de lâhomme lui est fixĂ©e Ă Roch Hachana (Beitsa 16),
-et que tout lâargent, tous les honneurs et la position sociale lui sont donnĂ©s par Hachem. Lâhomme ne peut rien lui enlever de ce qui lui a Ă©tĂ© donnĂ© du Ciel,
et donc par conséquent cela affaiblira la force du mauvais penchant, qui le pousse à dire du mal de celui qui lui en a fait .
Un homme vint se plaindre au Rabbi de Loubavitch, quâun certain juif Ă©tait venu installer le mĂȘme commerce que lui, devant sa propre boutique , et y proposait exactement les produits que lui-mĂȘme vendait depuis des annĂ©es.
Le Rabbi lui fit comprendre quâil nâavait pas lieu de sâinquiĂ©ter car il nâĂ©tait pas un cheval.
Un cheval ? Lâexplication fut la suivante : lorsquâun cheval penche sa tĂȘte pour boire dans une source, il tape du sabot sur le sol afin de brouiller la limpiditĂ© de la surface de lâeau ; Car voyant son propre reflet, il sâimagine quâun autre cheval est en train de boire « son » eau, à sa place. En tapant du sabot sur le sol, il brouille son propre reflet et se trouve rassurĂ© : personne ne lui boit son eauâŠ
Nul homme ne doit craindre quâon lui prenne ce qui lui revient : Hachem est un D.ieu bon et de vĂ©ritĂ©, chez Lui nul arrangement et nul combineâŠ
Le Chabbat sur le front qui mâa sauvĂ© la vie
En mai 1967, les Ăgyptiens amassĂšrent leurs troupes dans le dĂ©sert du SinaĂŻ, prĂšs de la frontiĂšre israĂ©lienne. De plus, Nasser ordonna la fermeture du dĂ©troit de Tyran, provoquant ainsi la paralysie du port dâEilat. Pour IsraĂ«l, tout ceci Ă©quivalait Ă une dĂ©claration de guerre. Tandis que les diplomates sâactivaient entre Washington, Londres, Paris et Tel-Aviv, le public israĂ©lien se prĂ©parait au pire : les mĂ©dias arabes incitaient les populations Ă se prĂ©parer à «jeter les Juifs Ă la mer». Des leaders jusque lĂ ennemis sâembrassaient et se congratulaient dĂ©jĂ Ă lâidĂ©e de leur prochaine victoire contre lâennemi commun : IsraĂ«l. En IsraĂ«l, on prĂ©para la conscription des rĂ©servistes : dâabord les pilotes, puis de plus en plus de simples soldats. De nombreuses familles furent privĂ©es de leur pĂšre. La panique Ă©tait indescriptible, les pompes funĂšbres prĂ©parĂšrent dĂ©jĂ quinze mille tombes en prĂ©vision des pertes civiles⊠Les forces armĂ©es israĂ©liennes ne reprĂ©sentaient quâun pour cent par rapport aux soldats arabes des pays voisins. Ceux-ci Ă©taient aidĂ©s par des ingĂ©nieurs allemands, des envois dâarmes et dâavions soviĂ©tiques⊠La menace Ă©tait rĂ©elle. Le 25 mai, je reçu lâordre de me prĂ©senter Ă lâarmĂ©e le vendredi 26 mai.
Le dimanche, notre unitĂ© sâinstalla sur une colline, Ă quelques mĂštres dâun village jordanien appelĂ© Budrus. Avant le Chabbat suivant, le commandant, Victor, annonça que dix pour cent des soldats pourraient rentrer chez eux pour Chabbat, pour vingt-quatre heures. Nous Ă©tions cent trente soldats et les premiers Ă pouvoir partir Ă©taient ceux qui avaient au moins trois enfants. Jâen faisais partie. Malheureusement, le camion qui devait nous ramener Ă la civilisation nâarriva quâĂ dix-neuf heures, soit vingt-cinq minutes avant le dĂ©but du Chabbat. Pour moi il nâĂ©tait pas question de partir Ă cette heure-lĂ car cela signifiait Ă lâĂ©vidence transgresser le Chabbat. Le lendemain soir, treize autres soldats seraient autorisĂ©s Ă prendre une permission et jâespĂ©rais vraiment en faire partie. Mais le camion arriva trop tĂŽt, pendant le Chabbat. Encore une fois, je ne pouvais pas le prendre. Victor, mon commandant, qui nâĂ©tait pas pratiquant, eut pitiĂ© de moi et, comme jâavais ratĂ© par deux fois ma permission Ă cause de mes principes religieux, mâannonça quâil mâaccordait une permission de quarante-huit heures Ă partir de dimanche soir. Quarante-huit heures ! CâĂ©tait trop beau, une Ă©ternitĂ©. Je lâattendais avec impatience. Dimanche aprĂšs-midi, nous apprĂźmes par la radio que lâIrak avait envoyĂ© deux divisions armĂ©es en Jordanie pour renforcer ce pays avant la guerre qui se prĂ©parait contre notre minuscule pays. Victor nous annonça alors que toutes les permissions Ă©taient annulĂ©es : nous nous trouvions au centre des futurs combats, Ă la frontiĂšre avec la Jordanie. Le niveau dâalerte Ă©tait Ă son maximum. JâĂ©tais terriblement déçu, non tant Ă cause de la guerre qui approchait quâĂ cause de ma permission qui Ă©tait annulĂ©e. Je nâarrivai pas Ă dormir. Le lundi 5 juin, Ă cinq heures du matin, je suppliai Victor de me laisser partir voir ma famille ne serait-ce que pour quelques heures. Il mâaccorda une permission de huit heures : je devais ĂȘtre de retour pour quinze heures. Nul ne savait que la guerre commencerait dans deux heures, mĂȘme pas Victor. Trop heureux, je ne protestai pas contre cette restriction ; je pris mon fusil, mon Talit et mes TĂ©filines et je me mis en route. Jâeus la chance dâĂȘtre pris en autostop par un motocycliste et jâarrivai Ă JĂ©rusalem Ă huit heures et demi. Ma femme et mes enfants se trouvaient dans la maison de ma belle-sĆur. Vous pouvez imaginer combien nous Ă©tions heureux de nous revoir ! Peu aprĂšs, la radio annonça que les premiĂšres frappes contre lâaviation Ă©gyptienne avaient commencĂ©. Mais Ă JĂ©rusalem, les gens se sentaient en sĂ©curitĂ©. Il est vrai que la ville Ă©tait coupĂ©e en deux : la vieille ville Ă©tait sous souverainetĂ© jordanienne et nul nâimaginait que la Jordanie ouvrirait les hostilitĂ©s. Mais Ă onze heures, les Jordaniens commencĂšrent Ă bombarder la ville israĂ©lienne. Nous nous prĂ©cipitĂąmes vers les abris et je me retrouvai le seul soldat dans un bunker rempli de femmes et dâenfants. Je tĂ©lĂ©phonai au commandant de la ville pour signaler ma prĂ©sence Ă JĂ©rusalem et lui demandai quoi faire. Il mâordonna de retourner vers mon unitĂ© en remarquant que je nâaurais jamais dĂ» me trouver ici ! Je fus donc obligĂ© de dire au revoir Ă ma famille et, sous les bombardements jordaniens, de me frayer un passage vers la sortie de la ville oĂč je retrouvai de nombreux autres soldats. Un car de police me prit en stop et me dĂ©posa Ă RamlĂ©. De lĂ , je dus marcher deux heures pour rejoindre mon rĂ©giment sur la colline prĂšs de Budrus. Tout au long de mon pĂ©riple, jâentendais des explosions tout autour de moi. Je rejoignis mes camarades vers dix-sept heures. Je cherchai Ă localiser ma tente mais je ne parvins pas Ă la retrouver. Quelque chose avait changĂ© depuis mon dĂ©part ce matin. Je dĂ©cidai dâaller voir Victor pour lui demander ce qui sâĂ©tait passĂ©. Il regarda sa montre et me reprocha dâavoir deux heures de retard. Je me lançai dans de grandes explications, jâavais Ă©tĂ© coincĂ© Ă JĂ©rusalem, jâavais dĂ» faire du stop etc. Il mâadressa alors un sourire radieux, tout en essuyant des larmes : «Maintenant je sais quâil y a un D.ieu qui te protĂšge ! Ecoute : exactement Ă quinze heures, un obus est tombĂ© et a explosĂ© sur ta tente ! »
Si jâavais pris ma permission Chabbat, jâaurais Ă©tĂ© prĂ©sent lundi Ă quinze heures dans ma tente. Et je ne serais plus lĂ pour vous raconter cette histoire !
CHABBAT CHALOM A VOUS AINSI QUâA TOUTE VOTRE FAMILLEÂ !
DĂDIĂ Ă LA GUĂRISON TOTALE DE :
(« Câest Chabbath, on ne peut pas crier ; la guĂ©rison est proche« ,Â Ś©ŚŚȘ ŚŚŚ ŚŚŚŚąŚŚ§Â ŚŚšŚ€ŚŚŚ Ś§ŚšŚŚŚ ŚŚŚ)
Rav Aaron Leib ben Guitel Feiga, Rav Amram Ben Rahâma , Dov MĂ©ir ben Mihâal, Refael ben Toufra, AZAR BEN LĂILA, Avraham Albert ben Aziza, MihâaĂ«l Ben Reina, Yossef ben Nelly , YĂ©houda ben Rivka LĂ©a,  HaĂźm Victor Ben Marcelle, Victor Houani ben Julie,   David ben Hâava, le jeune garcon Raphael Aviv Rahamim ben Abraham ben Tsipora Stephanie Edith, le petit RĂ©phael ben Ariella, Tinok ben Sarah bat Flihâa, Tinok HâaĂźm Aaron Lev ben Rivka,  Naor Chilva Ben Ruth,  Hâaim ben Vida , ELI BEN RIVKA , Mahâlouf ChimĂŽne ben Mazal , Itsrak Ben Rahâel , Eliaou ben Myriam, ESTHER BAT SOL , NARKIS BAT DALYA , LILIANE BAT MARCELLE, Aviva bar Bat ChĂ©va, lâenfant Moria Tova bat Naama,  Mezala bat Hâaya, , Frihâa saada bat soulika hâaziza , Esther bat Reina, Esther bat FlĂ©hâa,  Simhâa bat Messoudi , Rivka bat FortunĂ©, Eyti Bat aliza, Tal bat Yahira, la petite Naomie Bat Sarah et de tous les malades et blessĂ©s parmis le Ăm Israel et les TsaddikĂ©s oumot aĂlam :Â ŚŚŚÂ !
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DĂ©diĂ© Ă lâĂ©levation de lâĂąme de : David ben RahâĂ©l (11 Tamouz 5776 ), Gisele Aziza bat  Myriam ( 1 Av 5776 ) , Flavie Hâaya LĂ©a illouz bat Simhâa ( 5 AV 5776 ),GuĂ©oula bat Esther (10 Av 5776 ), RAV YOSSEF HâAĂM SITRUK Â ŚŚŠŚŚ§ŚŽŚÂ BEN EMA SIMHâA ( 22 Elloul 5776 ) , William Meyer bar Esther (26 Elloul 5776) , Fradji ben Mathilda ( 12 Tichri 5777 ), YOSSEF ITSRAK BEN ORA( 24 Heshvan 5777) ,Meir Ben Aliza ( 24 Kislev 5777), SARAH HâAVA bat ESTHEL (3 TĂ©veth 5777), HâAYA SIMHâA bat SARAH HâAVA (3 TĂ©veth 5777), TSIONA bat SARAH HâAVA (3 TĂ©veth 5777), T ĂHILA bat SARAH HâAVA (3 TĂ©veth 5777), MĂIRA bat SARAH HâAVA (3 TĂ©veth 5777), SHIR HADJAJ (10 TĂ©veth 5777 ), SHIRA ZUR ( 10 TĂ©veth 5777 ), YAEL Y ĂKUTIEL ( 10 TĂ©veth 5777 ), EREZ ORBACH ( 10 TĂ©veth 5777 ), mordechai ben Yakout ( 26 tevet 5777 ), Rahâamime ben Salhâa ( 2 Adar 5777 ), Chmouel ben Simhâa (25 adar 5777), Mazal Hâaya bat Myriam (2 YIAR 5777) , MochĂ© ben Hâassida (11 yiar 5777), Jean-Claude Yossef ben Rahâel (12 yiar 5777) , Yaakov Khalfa Ben Raâhel , ROUHâAMA BAT FRĂ©HâA FIFINE ( 10 Sivan 5777) , HâAĂ BEN FORTUNĂ© ( 10 Sivan 5777) , ARLETTE MĂ©NANA BAT JULES ( 13 Sivan 5777) , MEYHâA SIMHâA BAT MESSAOUDA ( 15 Sivan 5777) , Guaby Nina bat Yehouda ( 4tamouz 5777 ) et tous les disparus parmis le Ăm Israel et les tsaddikĂ©s oumot aĂlam :Â ŚŚŚÂ !
Cours en Direct de JĂ©rusalem le jeudi soir sur Or Haâhaym Hakadoch connection Ă demander Ă Â [email protected]Â
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