Parasha Vayakhel : Retirer votre masque social …

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Nous trouvons un commandement dans cette Parasha qui est celle d’observer le Chabbat. Il vaut la peine de comprendre ce que signifie la Torah quand elle traduit l’attente d’observer le Sabbat. Le sujet est mentionnĂ© Ă  la fois dans la parasha de la semaine derniĂšre et celle de cette semaine (Exode 31: 13-17, 35: 2). Beaucoup de gens sont intriguĂ©s par les nombreuses interdictions liĂ©es Ă  l’observance du shabbat. Beaucoup comprennent que l’observance du shabbat signifie ne pas aller au travail, mais c’est inexact. Le travail d’une personne implique gĂ©nĂ©ralement des activitĂ©s interdites, mais aller au travail n’est pas ce que la Torah voulait dire quand elle nous a ordonnĂ© de ne pas travailler le jour du shabbat.

Lorsque Dieu ordonna aux Juifs de construire le Tabernacle, dans le mĂȘme souffle, pour ainsi dire, il leur dit de veiller Ă  observer le shabbat. Il y a une raison trĂšs importante pour la juxta-position de ces deux commandements. Bien que le tabernacle ait un objectif aussi Ă©levĂ©, Ă  savoir amener la prĂ©sence divine dans ce monde, il Ă©tait interdit de le construire le jour du shabbat. De lĂ , nous apprenons la dĂ©finition du travail que la Torah interdit. Le mot hĂ©breu pour Interdire le Shabbat est «Melacha». Le mĂȘme mot est utilisĂ© en ce qui concerne les travaux effectuĂ©s lors de la construction du Tabernacle. Lorsque la Torah dĂ©clare de ne pas faire de «melacha», cela signifie ne faites aucune des activitĂ©s effectuĂ©es dans la construction du Tabernacle. En tout, il y a 39 activitĂ©s qui impliquent des interdictions.

Le Talmud explique en outre que tout acte liĂ© Ă  l’une de ces activitĂ©s est Ă©galement interdit. Cela signifie, par exemple, que non seulement la plantation est interdite, mais que tout ce qui stimulerait la croissance des plantes serait incluse. Cela comprend l’arrosage, l’élagage, etc
 Inutile de dire que, selon cette dĂ©finition, l’activitĂ© est intense, mais qu’elle entre dans la catĂ©gorie des 39 «mĂ©lachot» (activitĂ©s interdites). En plus des interdictions de la Torah, les rabbins ont instituĂ© de nombreuses autres interdictions pour se protĂ©ger des violations des interdictions de la Torah et afin de prĂ©server l’esprit du jour.

Il est possible que les non-initiĂ©s se sentent dĂ©passĂ©s par toutes les choses que l’on ne peut pas faire le jour du shabbat. Cependant, tout est une question d’attitude. Ce n’est pas « Je ne peux pas faire ceci, et je ne peux pas faire cela. » Mais, « Je n’ai pas Ă  faire ceci ou cela. » Le Shabbat est un moment oĂč nous rĂ©alisons que nous n’avons pas Ă©tĂ© mis en place. Ce monde est juste pour gagner sa vie, bien qu’une prioritĂ© dominante nĂ©cessaire. Nous n’avons pas besoin de faire du covoiturage, de prendre des appels tĂ©lĂ©phoniques, etc
 Nous changeons de rythme. Le sabbat est lorsque nous nous rappelons que nous sommes des ĂȘtres spirituels avec un but spirituel et que nous le poursuivons le jour du shabbat. Gagner sa vie est le moyen par lequel nous nous maintenons sur le plan physique. Ensuite, nous pouvons nous concentrer sur notre vĂ©ritable essence. Nous pouvons enlever le masque du grand dirigeant ou le masque que nous devons porter au travail. Le jour du shabbat, nous nous rĂ©unissons tous devant le mĂȘme Dieu, qui nous voit pour ce que nous sommes, riches et pauvres. Nous pouvons ĂȘtre nous-mĂȘmes sans tabou dans la priĂšre devant Dieu, comme il nous reconnaĂźt par qui nous sommes sous le masque social. Le jour, nous Ă©coutons la lecture de sa Torah. Nous venons chez nous pour nous asseoir Ă  la table en famille, pour manger le repas de fĂȘte du shabbat, chanter des chansons du shabbat et partager notre identitĂ© en compagnie d’amis et de proches.

Le shabbat est le mei ‘ein olam haba’a, «l’essence du monde Ă  venir». Celui qui vit un shabbat oĂč il est respectĂ© correctement commence Ă  sentir que c’est ainsi que le monde Ă©tait censĂ© ĂȘtre. En quittant une telle atmosphĂšre de shabbat, on anticipe dĂ©jĂ  la prochaine. Cela laisse une impression sur l’ñme, et il façonne et façonne la façon dont nous passons notre semaine. Puissions-nous tous avoir le privilĂšge de goĂ»ter Ă  la douceur du shabbat !

Shabbath Shalom !

Par le rabbin David Green.

Pour l’élĂ©vation des Ames de Louise Yoheved Bat Noira Shoshana et Adina Gilda bat Louise Yoheved


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