Les Israéliens pauvres à l’âge de 65 ans sont plus souvent malades que les riches citoyens âgés. Cette conclusion a été faite par les auteurs d’une étude menée par le ministère de la Santé d’Israël.
Le rapport sera présenté lors d’une conférence sur l’inégalité dans les services de santé, qui se tiendra la semaine prochaine.
Un cinquième de la population la plus pauvre souffre de la maladie de plus de 20% des plus riches. Ceci s’applique en particulier à une maladie aussi grave que le diabète, qui affecte tous les systèmes du corps.
L’écart entre les deux groupes socio-économiques est ici de 15,7% : 38,9% pour les pauvres et 23,2% pour les riches.
Dans le même temps, la recherche montre que les riches prennent plus soin de leur santé. Sinon, comment expliquer la différence entre la proportion de femmes israéliennes de plus de 65 ans ayant subi une mammographie (nécessaire pour diagnostiquer un cancer du sein à un stade précoce) ?
L’écart est de 9,5% : 72.7% pour les femmes israéliennes riches et 63.2% pour les femmes pauvres. Ce test est gratuit pour tous et l’écart ne peut s’expliquer que par des attitudes différentes vis-à-vis de la santé.
Selon le nombre d’examens intestinaux (coloscopie) qui permet de diagnostiquer le cancer du côlon, l’écart entre les pauvres et les riches est de près de 18% : 66,2% pour les Israéliens âgés et riches et 48,3% pour les pauvres.
Et ici, le facteur économique n’est pas si important – la facture est presque entièrement payée par les caisses de maladie.
En général, l’état de santé des personnes âgées en Israël correspond à peu près à celui de leurs pairs européens. Il n’y a presque pas de différences dans le nombre de personnes souffrant de maladies chroniques chez les personnes âgées.
En Israël, l’estime de soi des retraités est encore meilleure: 25% des Israéliens de plus de 65 ans se disent très bien et en Europe seulement 14%.
Le nombre de maladies chroniques chez les Israéliennes âgées est légèrement supérieur (2,3) à celui des hommes (2,1).