Pedro Sánchez : le Premier ministre espagnol qui choisit de sanctionner Israël plutôt que le terrorisme

L’Espagne de Pedro Sánchez vient de franchir un pas lourd de sens. Le Premier ministre a annoncé que son pays fermerait ses ports et son espace aérien à tout navire ou avion transportant des armes, du carburant ou des équipements destinés à l’armée israélienne. Dans le même temps, Madrid entend promouvoir un embargo européen sur les livraisons d’armes à l’État hébreu.

Derrière cette décision, la prétention de se poser en arbitre moral du conflit au Moyen-Orient. Mais dans les faits, Sánchez envoie un signal catastrophique : au moment où Israël affronte un groupe terroriste reconnu internationalement, le Hamas, l’Espagne choisit de limiter la capacité d’un pays démocratique à se défendre.

Depuis le massacre du 7 octobre, Israël vit au rythme des attentats et des combats. Hier encore, un nouvel attentat à Jérusalem a fait des morts, dont un Israélien originaire… d’Espagne. L’ironie tragique n’échappe à personne : pendant que des familles israéliennes endeuillées cherchent à comprendre pourquoi leurs proches ont été abattus, Madrid préfère pointer Israël du doigt plutôt que ceux qui planifient et exécutent ces massacres.

Ce type de posture affaiblit le camp occidental et encourage le Hamas à poursuivre sa stratégie : maintenir les otages dans ses tunnels, repousser toute négociation sérieuse, et instrumentaliser la communauté internationale. Comme l’ont rappelé plusieurs observateurs, « chaque fois que l’Europe sanctionne Israël, c’est une bouffée d’oxygène politique pour les terroristes de Gaza ».

L’histoire jugera Pedro Sánchez. Car dans les jours où se joue la lutte entre démocratie et barbarie, il a choisi de cibler Israël plutôt que ses agresseurs. Aujourd’hui, c’est Jérusalem qui pleure ses morts. Mais demain, Madrid pourrait découvrir que le terrorisme qu’elle prétend ignorer finit toujours par frapper au cœur des grandes capitales européennes.

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