Pendant qu’Israël s’occupe du Hamas, l’Iran et la Turquie creusent leurs tunnels

Israël se prépare à reprendre la guerre à Gaza, la seule question étant quand. Samedi soir, Le Hamas a rompu l’accord de cessez-le-feu et refusé de passer à la phase suivante de l’échange d’otages.

Pendant ce temps, Donald Trump, depuis la Maison-Blanche, accorde à Benjamin Netanyahou une marge de manœuvre considérable. Dans le bras de fer entre Miriam Adelson et Netanyahou pour influencer Trump, Netanyahou semble avoir pris l’avantage. Mais avec Trump, on ne sait jamais quand il fera un « coup à la Zelensky ».

Israël manque d’une stratégie claire

Le gouvernement israélien agit au jour le jour, réagissant aux crises sans plan global. Cette gestion de crise constante détourne l’attention des véritables menaces stratégiques :
✅ L’Iran, qui renforce ses capacités militaires
✅ La Turquie, qui gagne en influence dans la région
✅ Le maintien du Hamas à Gaza, qui continue à se réorganiser

Pendant ce temps, un accord de normalisation avec l’Arabie saoudite et les États du Golfe est sur la table, mais encore en suspens.

L’équilibre entre guerre et diplomatie

Trump, désireux de faire des affaires, accorde à Israël un crédit diplomatique et militaire important :
???? Livraison de bombes à pénétration profonde
????️ Fourniture de pièces détachées militaires
????️ Soutien politique à l’international

Cependant, libérer les otages doit rester une priorité, car cela permettrait à Israël de reprendre les combats sans entraves et d’affaiblir durablement le Hamas.

« Il est clair que le Hamas ne respectera pas un accord sur le long terme. Il continuera à se réarmer et à reconstruire ses tunnels. Il y aura toujours une raison de l’attaquer. Mais l’intelligence, c’est de le faire au moment le plus opportun. » selon un responsable sécuritaire israélien

Cette semaine, Steve Witkoff, émissaire américain, arrivera en Israël avec une mission claire : retarder la reprise de la guerre et trouver un compromis sur la libération des otages, tout en permettant à Netanyahou de maintenir sa coalition politique.