Permettre aux Palestiniens de se joindre Ă  Interpol serait une catastrophe

IsraĂ«l a rĂ©ussi Ă  empĂȘcher les Palestiniens de se joindre Ă  l’Interpol (la  force de police internationale) selon le Premier ministre Benjamin Netanyahu, faisant l’éloge des efforts diplomatiques du ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres. 

 Les Palestiniens ont fait la demande d’adhĂ©sion à Interpol lors d’un vote Ă  venir à        l’assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale annuelle de l’organisation, qui dĂ©bute cette semaine Ă  Bali, mais JĂ©rusalem a travaillĂ© dans les coulisses pour empĂȘcher le vote. 
 
Soixante-deux Etats membres d’Interpol ont votĂ© contre la proposition palestinienne, selon un communiquĂ© commun par le ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres et la police d‘IsraĂ«l. 
 
Beaucoup d’autres se sont abstenus, y compris les pays qui font partie de la majoritĂ© pro-palestinienne selon  la dĂ©claration lue. 
« Le vote est un succĂšs majeur et reflĂšte le changement de statut international d’IsraĂ«l et le succĂšs de la diplomatie israĂ©lienne » selon le premier ministre.
 
En effet, IsraĂ«l craint que les informations sensibles pourrait ĂȘtre divulguĂ©es aux terroristes si les Palestiniens rejoignent l’organisation, selon un fonctionnaire Ă  JĂ©rusalem, sans donner plus de dĂ©tails.

Mais voilà l’une des raisons.

La raison principale, est dans cet article de NYT d’hier sur la façon dont les nations despotiques abusent d’Interpol.

Les Palestiniens, dont le seul but de dĂ©sirer entrer à Interpol n’est pas que politique, car comme la Russie, ils peuvent poursuivre des Juifs en JudĂ©e-Samarie, grĂące à Interpol et exiger qu’ils soient extradĂ©s quand ils visitent des parents en Europe ou aux Etats-Unis.

Ils pourraient engager des poursuites sans fondement contre les IsraĂ©liens Ă  la demande d’Interpol mais aussi les faire dĂ©tenir. Interpol n’a pas un systĂšme pour dĂ©terminer la validitĂ© de la demande et serait forcĂ© de se conformer aux exigences de tout membre.

Heureusement, l’organisation a dĂ©jĂ  remarquĂ© ce type de tentative, comme le cas de Moscou qui a mis au point une stratĂ©gie Ă©laborĂ©e et bien financĂ©e au cours des derniĂšres annĂ©es pour obtenir les « alertes d’ Interpol » contre des ennemis politiques selon Jago Russell, le directeur gĂ©nĂ©ral de Fair Trials international, un groupe des droits de l’homme Ă  Londres.

En effet, les membres d’Interpol comme la Russie, l’Iran et le Zimbabwe utilisent rĂ©guliĂšrement leurs systĂšmes de justice pour persĂ©cuter les ennemis politiques qui peuvent ĂȘtre facilement abusĂ©s.

Le systĂšme informatique d’Interpol diffuse Ă©galement des diffusions. Ceux-ci sont moins formels que les notices rouges, mais sont Ă©galement utilisĂ©es pour demander l’arrestation ou la localisation d’un individu, ou donne des informations, par rapport Ă  une enquĂȘte policiĂšre.

Interpol ne libĂšre pas de chiffres pour le nombre de notifications ou d’autres alertes sont Ă©mises par le biais de son systĂšme informatique par chaque pays membre, mais le nombre de personnes identifiĂ©es dans les bases de donnĂ©es d’Interpol comme « des suspects recherchĂ©s » ont fortement augmentĂ© ces derniĂšres annĂ©es.


RĂ©daction francophone Infos Israel News pour l’actualitĂ© israĂ©lienne
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