Plus de 2 000 religieux iraniens appellent au meurtre de Donald Trump : un feu vert théologique à l’assassinat

Une nouvelle étape a été franchie dans l’escalade verbale inquiétante entre la République islamique d’Iran et les États-Unis. Selon les révélations du média indépendant Iran International, plus de 2 000 religieux chiites iraniens, dont deux hauts dignitaires du régime, ont déclaré que le sang de Donald Trump pouvait être versé « en toute légitimité religieuse », ce qui équivaut à une fatwa collective approuvant l’assassinat de l’ancien président américain.

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Cette prise de position publique n’a rien d’anodin, surtout dans une théocratie où les mots des mollahs équivalent parfois à des ordres d’exécution. L’Iran, qui n’a jamais caché sa haine de l’Amérique et d’Israël, semble désormais prêt à franchir une ligne rouge absolue : la légitimation religieuse d’un attentat ciblé contre un ancien président américain.

Cette déclaration intervient dans un contexte de tensions régionales exacerbées, où l’Iran voit son influence fondre en Irak, en Syrie et au Liban, tandis que son économie s’effondre sous les sanctions. Alors que Trump incarne aux yeux de la République islamique l’architecte du retrait de l’accord nucléaire, du raid contre Qassem Soleimani, et de la campagne de pression maximale, l’appel à sa mise à mort n’est pas seulement rhétorique — il est stratégique.

Cette fatwa dissimulée est un signal adressé aux cellules dormantes, aux agents du Hezbollah, aux réseaux de la Force Qods : « La cible est autorisée, visez Trump. »

Ce n’est pas la première fois que le régime iranien sacralise le terrorisme. En 1989, l’ayatollah Khomeiny avait déjà lancé une fatwa contre Salman Rushdie. En 2020, la vengeance pour Soleimani avait été brandie comme un devoir religieux sacré. Mais cette fois, c’est un ancien président américain — candidat potentiel à la Maison Blanche — qui est désigné comme cible licite. Une déclaration de guerre par la voie religieuse.

📌 Faut-il le rappeler ? La doctrine de l’exportation de la révolution islamique, inscrite dans la Constitution iranienne, fait du meurtre politique un outil légitime. Et dans l’univers du régime des mollahs, la charia l’emporte sur le droit international.

Le silence de l’ONU, de l’Union européenne, ou même des grands médias occidentaux face à cet appel au meurtre est une nouvelle démonstration de cette hypocrisie systémique : quand l’Iran menace Israël, cela devient presque normal. Quand il menace Trump, on détourne le regard.

Mais Israël ne détourne pas le regard. Nous connaissons la menace, nous savons que l’Iran finance, arme et envoie ses hommes tuer. Et aujourd’hui, il ne s’agit plus seulement d’un conflit géopolitique : le régime iranien sacralise l’assassinat d’un ancien dirigeant d’une démocratie occidentale. Jusqu’où ira-t-on ?

Si l’Occident ne réagit pas, l’histoire se répétera. Comme elle s’est répétée le 7 octobre. Comme elle s’est écrite à Munich en 1938.

Ne laissons pas les mollahs écrire notre futur avec le sang des démocrates.

Par Infos-Israel.News

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