La police française a interrogé au poste de police de Bayonne plusieurs membres du Groupe international de contact (GIC), dirigé par l’avocat sud-africain Brian Currin.
Currin était accompagné du professeur suisse, Pierre Hazan, de l’ancien secrétaire général d’Interpol, Raymond Kendall et du professeur de doctorat en criminologie de l’Université de Yale, Alberto Spektorowski et pour finir, Silvia Casale, professeur agrégée de science politique à l’Université de Tel-Aviv.
Spektorowski spécialisé en politique internationale est un membre du comité politique du Parti travailliste, et a participé à l’équipe de négociation de l’ancien ministre des Affaires étrangères, Shlomo Ben Ami, lors des négociations de Camp David avec le Président de l’Autorité palestinienne, Yasser Arafat, en 2000.
Aucun d’entre eux n’a fait de déclarations après s’être rendus à la station de police, où ils avaient été appelés à répondre à un questionnaire envoyé par le tribunal correctionnel de Paris, compétent en matière de lutte contre le terrorisme.
Tous les membres du groupe ci-dessus ont facilité le processus de fin de violence au Pays basque. Avec eux, se rendit à la cour, le député maire français de Bayonne, l’avocat Jean René Etchegaray, mais aussi l’avocat Christophe Desprez, représentant la Ligue des droits de l’homme dans le Pays Basque et la députée socialiste française, Sylviane Alaux.
Currin et d’autres membres de la commission doivent participer ce samedi à une réunion du Forum pour la paix à Bayonne (France), l’organisation collective basque.
Ce Groupe de contact international est né en Novembre 2010 afin «d’accélérer, et faciliter et permettre la réalisation de la normalisation politique au Pays Basque, » et ont rassemblé un certain nombre d’experts internationaux sur les processus de conflit et de paix.
Cet organisme a visité à plusieurs reprises le Pays Basque, où il a interviewé différents groupes politiques et essayer de faciliter le processus avec l’ETA, les forces de terrorisme.
Le GIC comprenant aussi des membres de gauche sociale et nationaliste (des séparatistes basques), ont contribué au processus de paix après la cessation de la violence par le groupe terroriste.