Les restrictions à la libération de Jonathan Pollard lui interdisent de rester hors de sa maison après 19h00. Suite à ce régime de semi-liberté, il a donc refusé l’invitation de l’organisation juive ZOA « Organisation Sioniste d’Amérique » qui s’est tenue, hier, à New York, pour sa tenue annuelle.

Vendredi, Jonathan Pollard a été libéré de prison et a pu se rendre dans sa nouvelle maison,  à Manhattan. Le jour même, un bracelet de surveillance par satellite a été placé à son poignet pour surveiller sa position  24 heures sur 24.  Selon les termes de couvre-feu imposé sur Pollard (entre 7:00 et 19:00) , un agent du gouvernement pourra téléphoner ou à frapper à la porte, même la nuit, pour une vérification et si Pollard échoue dans le respect de ces restrictions, il est susceptible de retourner en prison.

Pollard a été invité et souhaitait se rendre à la conférence ZOA  à laquelle ont participé entre  autres, l’Ambassadeur d’Israël aux Etats-Unis, Monsieur Ron Dermer et l’Ambassadeur des Nations Unies, Danny Danon  ainsi que des dirigeants de droite et des donateurs. Mais,  vu ces restrictions sévères,  il a été contraint de déclarer qu’il ne pouvait pas venir.

Bien que la réception ait débuté à 17h12 ,  l’événement a été officiellement ouvert à 18h30 seulement. Pollard a expliqué que, selon les termes de sa libération, il devait être à son domicile dès 19h00. Par conséquent, quand un haut-parleur a annoncé,  dans la salle : « Après 30 ans de prison , notre frère Jonathan Pollard a été libéré », Pollard n’était pas présent dans le public.

Bien qu’il ait été embauché comme analyste dans le département de recherches de la société « Investment Company »,  ses avocats ont annoncé que les autorités pourraient lui interdire de travailler et empêcher cette société de l’embaucher. Son avocat estime que la procédure juridique concernant le travail de Pollard allait prendre quelques semaines.

Ce vendredi, ses avocats ont déposé une requête auprès de la Cour de New York District alléguant que les restrictions imposées à Pollard y compris le bracelet électronique, « sont illégales, agressives et contraignantes».

Au cours des prochaines semaines, l’ancien espion a l’intention de transférer ses soins médicaux à domicile. Il souffre, entre autres, d’œdème des jambes et de diabète.