La seule centrale électrique de Gaza a cessé de fonctionner la semaine dernière, faute de fonds, laissant près de deux millions de résidents de l’enclave côtière avec seulement trois heures d’électricité par jour.
L’Autorité palestinienne en Judée Samarie et le Hamas à Gaza se reprochent mutuellement la pénurie d’énergie.
Après plusieurs tentatives de rapprochement échouées entre les deux parties, l’Autorité palestinienne est maintenant en train de fléchir dans cette volonté de réaffirmer un certain contrôle sur Gaza, contrôle effectué il y a dix ans avec violence par le Hamas.
Les événements avaient placé Israël dans une situation difficile, ayant à choisir entre un soutien tactique au Hamas en gardant le carburant ou en risquant une crise humanitaire, ce qui pouvait déclencher une recrudescence de la violence.
La dernière fois que la réconciliation palestinienne avait échoué, les membres du Hamas avaient enlevé et assassiné trois adolescents israéliens en Judée Samarie, c’était en juin 2014. Une tragédie qu’aucun Israélien ne peut oublier. Une tragédie délibérément orchestrée par le Hamas, qui aurait facilement pu être évité par les dirigeants palestiniens.
Aujourd’hui encore, le Hamas fait de nouveau ce qu’il a fait cent fois avant: sacrifier le bien-être de la population civile de Gaza sur l’autel de cyniques ambitions politiques.
Le Hamas pourrait, s’il le voulait, payer le manque à gagner pour d’électricité et soulager immédiatement la souffrance de sa population. Selon les données du ministère des Finances du Hamas, le groupe recueille au moins 15 millions de dollars (£ 11 millions) par mois en imposition mais au lieu de payer pour l’éducation, les services médicaux et l’électricité, le Hamas investit des millions de dollars par an dans son infrastructure militaire et ses préparatifs pour la guerre, y compris les tunnels de contrebande et les roquettes.
Il est donc clair qu’Israël n’est pas responsable de cette situation, mais qui plus est, ce même pays est victime de cette guerre intestine qui se propage dans tous les pays arabes, qu’ils soient palestiniens ou pas.