Pour la première fois en 30 ans, les navires israéliens ont traversé le canal de Suez avec un drapeau déployant l’étoile de David flottant au sommet du mât.
Morsi est le premier président à autoriser les navires de la marine israélienne de passer à travers le canal de Suez, avec un drapeau flottant au sommet du mât.
Abdel – Nasser avait dans le passé interdit la présence des navires israéliens, militaires ou civiles, pour passer le long du canal de Suez après les accords de Camp David.
Sadate a accepté la présence des navires israéliens dans le canal de Suez à une seule condition, celle de ne pas élever le drapeau d’Israël et de le laisser à la base du mât.
Dans le même temps les navires de la Marine égyptienne ont escorté les navires israéliens à la sortie du canal de Suez.
C’est la première fois, depuis la montée des Frères musulmans, que Mohamed Morsi donne son accord aux navires israéliens de passer à travers le canal de Suez avec un drapeau flottant au sommet du mât.
Jusqu’à présent, seul trois navires israéliens avec le drapeau sont passés, mais cet événement devrait se poursuivre.
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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Depuis le coup d’Ă©tat du premier fuhrer d’Egypte, Gamal abdel Nasser, et la fermeture du dĂ©troit de tyran menant aux deux guerres dĂ©fensives franco-britano-israĂ©lienne et israĂ©lienne, le canal de suez confisquĂ©, est depuis sous administration Ă©gyptienne.
Mais, il relève du droit de la mer, de la convention de montreux – parmi d’autres – Ă©lĂ©ments essentiels dans les accords de camp david ( dits traitĂ©).
Les eaux, ici, sont internationales, l’Egypte de Morsi « el kĂ©bir ? » comme tout autre « responsable » devra en tenir compte. Les offres allĂ©chantes de ses « collègues dans la judĂ©ophobie » Erdogan , Ahmadinajad ( dans la suite de ses deux prĂ©dĂ©cesseurs Rasfsanjani et Khatami ) n’y changeront rien et ne fonctionneront pas.
Donc, IsraĂŞl est – et Ă©tait – parfaitement dans son droit ( contrairement aux coups de Nasser en son temps ) – de passer tout bâtiment par cette voie, comme toute nation ; ce qu’il fait dans le respect des lois en vigueur ; peu importe ici la nature de tel ou tel rĂ©gime ou entitĂ© politiques temporairement installĂ©s au pouvoir. Et, en temps de paix, de passer ses bâtiments drapeau hissĂ© tout haut – comme partout ailleurs sur toute installation nationale publique.
En temps de guerre, les choses deviennent différentes, bien entendu.
Simon Néhmé