Le gouvernement australien a décidé d’exclure du vocabulaire politique le mot « occupé » par rapport à Jérusalem-Est. Le débat concernant les quartiers de l’est de la capitale israélienne a éclaté au Sénat après que le Procureur général George Brandis ait exhorté les législateurs à Canberra de déterminer le statut juridique des territoires contestés. Dans une déclaration avec le ministre des Affaires étrangères du pays-continent, Julie Bishop a déclaré que le gouvernement australien n’a pas reconnu, et ne va pas utiliser le mot «occupé» par rapport à Jérusalem-Est.

La Ministre australienne des Affaires étrangères Julie Bishop est venue en Janvier de cette année lors de  l’enterrement d’Ariel Sharon, et a relevé un point important qui entraîne une forte désinformation à l’encontre d’Israël : le vocabulaire utilisé en relation avec les implantations. Depuis, l’Australie s’est abstenue de mentionner le mot « colonie » ou « illégal » ou « Cisjordanie occupée », préférant utiliser le terme «controversé».

« Le terme  comme «occupé» a des connotations de mépris, il est inutile et hors de propos…le gouvernement australien ne devrait pas et ne va plus utiliser un tel langage subjectif, appelant les territoires contestés qui sont l’objet de négociations. »

Il a ajouté que Canberra soutient la décision du conflit au Moyen-Orient, comme le droit d’Israël à exister en paix dans des frontières sûres, et les aspirations de performance du peuple palestinien « .

Cette déclaration a suscité un vif débat au Sénat et un certain nombre de membres de l’opposition et des sénateurs indépendants ont voté contre le ministère public et les initiatives du gouvernement. « Green » a qualifié cette décision « d’offensive », et plusieurs sénateurs ont souligné le fait que l’Australie a soutenue une activité de règlement des résolutions condamnant les « territoires occupés ».

Le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman a exprimé sa satisfaction suite à la décision de l’Australie. Selon Lieberman, Canberra « ne cherche pas à aller contre les islamistes radicaux, qui intimident quiconque ose dire la vérité sur le conflit israélo-palestinien. »

Lieberman a exprimé l’espoir que d’autres Etats auront le courage et l’intégrité de suivre l’exemple de l’Australie sans oublier l’agence de presse Francaise AFP qui utilise systématiquement le mot « colon » .