« Le seul progrès véritable, notable, incontestable dans la régression des préjugés millénaires qui ont causé croisades, persécutions et pogroms contre les communautés juives d’Europe du Moyen-âge au vingtième siècle est la fin de l’accusation par l’Eglise que les Juifs seraient un peuple déicide. Jean-Luc Mélenchon réveille cette vieille haine, secoue cette potion maléfique alors que tout dans sa formation le conduit à connaître le poids funeste de cette accusation et qu’en bon marxiste il devrait tenir ce catéchisme d’un autre temps comme une légende dangereuse. Il ne fait un pas vers l’église que pour en prendre un enseignement révolu et hostile aux juifs. Qu’il en porte le poids et la honte » , ce sont les propos de l’avocat Patrick Klugman sur sa page Facebook, après que Jean-Luc Mélenchon, a accusé mercredi les Juifs d’avoir tué Jésus.

Les organisations juives en France ont réagit comme l’UEJF :

 » Non, il n’entretient aucune ambiguïté avec l’antisémitisme. Les juifs auraient donc tué Jésus. Rien de neuf sous le soleil”, a fustigé Sacha Ghozlan, l’ancien président de l’Union des étudiants juifs de France.

Pour rappel en 1965, l’Eglise, avec le concile Vatican II, a mis fin aux accusations de déicide. “Ce qui a été commis durant la Passion du Christ ne peut être imputé ni indistinctement à tous les Juifs vivant alors, ni aux Juifs de notre temps”, est-il écrit.

Tentant de limiter les dégâts, l’homme politique a publié un twwet ce matin lié à la rafle du Vel d’Hiv :

 » Sinistre anniversaire de la rafle du Vel d’hiv. La police française obéissant sans discuter aux ordres des pétainistes arrête 13000 personnes juives en vue de leur déportation dans les camps d’extermination. Une poignée seulement survivra. Honte ineffaçable, crime imprescriptible »