Le gouvernement canadien a l’intention d’inclure le boycott d’Israël comme un crime de haine, selon le Canadian Broadcasting Corporation (CBC).
Une telle mesure viserait des organisations telles que l’Église Unie du Canada, les quakers canadiens, les groupes de protestation sur le campus et les syndicats. Des questions juridiques en vertu de la Charte des droits et libertés du Canada seront aussi soulevées.
Le Premier ministre canadien Stephen Harper est incontestablement l’un des plus pro-israélien par rapport à tous les chefs de gouvernement dans le monde. Il a sonné comme un écho du Premier ministre Binyamin Netanyahou lors de sa visite en Israël l’an dernier.
Le Ministre des Affaires étrangères récemment retraité, John Baird, a en Janvier signé un accord avec Israël pour combattre le mouvement Boycott contre Israël, et les ministres du gouvernement ont dit qu’ils vont montrer une «tolérance zéro » envers les groupes qui font partie de ces Boycotts (BDS). Il a décrit le mouvement Boycott d’Israël comme «le nouveau visage de l’antisémitisme ».
Le Ministre de la Sécurité publique, Steven Blaney a récemment déclaré que le boycott d’Israël ne peut être séparé du discours de haine antisémite et des récentes attaques terroristes contre les Juifs de France.
L’année dernière, le Canada a modifié sa définition des discours de haine qui peuvent trouver leur source dans «l’origine nationale» et pas seulement dans la race et la religion.
Cela a soulevé des craintes chez les défenseurs des libertés civiles comme quoi les propos anti-israéliens pourraient être classés comme des déclarations contre les Juifs.
Le concept d’associer Israël aux Juifs va au cœur même de la communauté juive libérale, ainsi que les Juifs qui n’ont aucun intérêt dans le judaïsme en Israël. Qu’ils le veuillent ou non, la haine d’Israël et des Juifs reste intrinsèque par le fait qu’ils sont Juifs.
Ils peuvent l’aimer ou non, mais inévitablement, le «Juif» ne peut pas être séparé du«peuple d’Israël» car cela signifie que les juifs d' »Israël. » – sont partout pour les antisémites.
Cependant, les protestations de BDS dans d’autres parties du monde ont été violentes, avec des affrontements fréquents avec la police comme en France. En Israël, il est contre la loi de boycotter le pays.
En France, le discours de haine est considéré comme un crime, et comprend des déclarations visant des personnes «d’origine nationale», et les militants de BDS ont parfois été accusés d’avoir violé la loi.
La Belgique envisage une loi similaire.
Sur le papier, il semblerait qu’Israël est le seul pays qui est ciblé par BDS en raison de ses politiques, est une violation de la liberté d’expression.
En réalité, on entend dans ces protestations bien souvent le terme « Autorité palestinienne » ou « résistance », un mot de code pour encourager les terroristes à tuer des Juifs.