Le rabbin Asher Weiss, l’un des plus grands dayan (juge) de la communauté ultra-orthodoxe, explique pourquoi le père du fils, qui a choisi de rester à Gaza plutôt qu’à la circoncision de son fils.
« Cette semaine, je me suis assis avec un rabbin important, vers qui beaucoup se tournent à l’armée, et il m’a montré une correspondance avec un jeune soldat, qui demandait : Le matin du Shabbat, de voir son fils lors de la circoncision de son fils car il ne peut pas être libéré et quitter Gaza avant le début du Shabbat.
Est-il autorisé à rentrer chez lui pendant le Shabbat pour participer à cette brit Mila ?
Le rabbin lui répondit : Si tu veux être dans une Brith Mila, il n’y a pas de permission de violer le Shabbat, afin de participer à un tel evenement, aussi importante soit-il », explique le rabbin Weiss.
« Et même si tu as peur que la famille ne te pardonne pas de ne pas faire partie de la Brith, il n’y a rien de mal à cela. Mais si tu sens objectivement qu’en tant que soldat, tu dois te rafraîchir pour reprendre des forces et continuer à te battre, tu peux rentrer chez toi. Je ne parle pas de la pause proprement dite, c’est à différents niveaux ».
Le rabbin Weiss fut ému par la réponse du militaire au rabbin : « Au bout d’un quart d’heure, le militaire revient vers lui : j’ai observé, j’ai fait le point, je ne pense pas avoir la permission de rentrer chez moi, je vais rester ici. »
Le rabbin Weiss poursuit : « J’ai été ému et j’ai pleuré quand j’ai entendu ces mots, ils lui ont donné une possibilité de rentrer, pour la circoncision de son fils, et pourtant.
Le pere a dit : J’espère que lorsque mon fils sera grand, je lui dirai pourquoi je n’ai pas participé à sa Brit Mila, j’espère qu’il me pardonnera et qu’il sera fortifié dans sa crainte de Dieu et dans la beauté des Israélites et des soldats d’Israël.
