Les Israéliens attachent de l’importance à la sécurité, car ils se trouvent dans une région peuplée de personnes, d’organisations et de gouvernements qui, au mieux, n’en veulent pas et qui, dans de nombreux cas, tentent activement de les tuer.

Au cours du quart de siècle qui a suivi les accords d’Oslo, Israéliens et Palestiniens n’ont pas réussi à instaurer la paix. La responsabilité de cet échec appartient aux Palestiniens.

L’entité palestinienne qui contrôle Gaza, le fondamentaliste islamique Hamas, déclare explicitement qu’elle n’acceptera jamais la souveraineté juive et consacre ses ressources au terrorisme contre Israël.

Son contrepartie supposément modérée en Cisjordanie, l’Autorité palestinienne dirigée par Mahmoud Abbas, a refusé toutes les offres de paix à ce conflit, qui comportaient d’importantes concessions territoriales.

L’Autorité palestinienne n’a jamais mis en avant sa contre-offre. Elle n’a rien fait pour édifier les institutions d’un État, à l’exception du déploiement de plusieurs forces de police réprimant l’opposition politique. Elle a généré une propagande anti-juive vile qui rappelle celle d’Europe dans les années 1930 et a parrainé le meurtre de Juifs en louant publiquement et en payant les meurtriers. Les Palestiniens ont ainsi clairement démontré qu’ils ne sont pas « un partenaire pour la paix ».

Assurer aux Palestiniens qu’ils ne paieront aucun prix – et qu’ils continueront de recevoir un généreux soutien politique et financier occidental – pour leur refus inflexible et même violent de ne pas accepter la légitimité et la permanence d’un État juif au Moyen-Orient a contribué à perpétuer ce conflit.