On peut lire sur le Washington Post , un article de Jackson Dielh fort interessant qui mérite d’être traduit :
Benyamin Netanyahou semble avoir été la cible d’une forte haine du président Obama et du président français Nicolas Sarkozy, ou pour rappel, il a tenu des propos douteux à la suite d’une conférence à Cannes : «Je ne peux pas supporter » Netanyahou , ajoutant qu’il était « un menteur. »
« Vous en avez marre, mais moi je dois traiter avec lui tous les jours», a répondu Obama . Une conversation entendue sur les microphones surveillés par la presse, les médias français retenaient les nouvelles pendant plusieurs jours avant que celle ci soit confirmée par un journaliste de Reuters qui a également entendu la conversation.
Ce n’est pas une surprise: Il est connu que Barack Obama a de mauvaises relations personnelles avec M. Netanyahou, et lui reproche l’impasse dans le processus de paix au Moyen-Orient. Sarkozy, dont le gouvernement s’est cassé avec Washington pour avoir voter en faveur de l’adhésion palestinienne à l’UNESCO, on peut s’attendre à un même type de relation entre les deux pays.
Mais leurs sentiments sont-ils justifiés? Bien que Netanyahou n’a jamais été un partenaire facile pour les dirigeants occidentaux, il est difficile de comprendre pourquoi il y a tant d’animosité des deux présidents envers lui ?
Depuis sa prise de fonction au début 2009, en même temps que Barack Obama, Netanyahou a surtout été sensible aux initiatives du président des États-Unis, malgré qu’il soit à la tête d’une coalition de droite qui n’ont pas pour habitude d’accepter des concessions aux Palestiniens. Très tôt, il a annoncé son acceptation d’un État palestinien, quelque chose qu’il n’a jamais fait, il a répondu à la demande erronée d’Obama pour un gel des colonies israéliennes en Judée Samarie et à Jérusalem, en imposant un moratoire de 10 mois.
Plus tôt cette année Netanyahou a réagi avec colère quand Obama a fait un discours public appelant Israël à accepter une formule territoriale d’un État palestinien sur la base de ses frontières d’avant 1967, avec des échanges de territoire.Le Premier ministre israélien a depuis accepté ces conditions.
Bien que Netanyahou a récemment autorisé de nouvelles constructions, celle ci sont aussi présentes dans des quartiers palestiniens.
En d’autres termes, Netanyahou a été un partenaire parfois difficile mais finalement coopératif. Il ne peut être accusé d’aller trop lentement et offrant trop peu, mais pas de ne pas tenir compte des initiatives américaines.
Et le président palestinien Mahmoud Abbas?
Au bout de neuf mois du moratoire de construction israélienne, il a refusé les appels de Barack Obama d’entamer des négociations, et après deux réunions, il est retourné à son intransigeance. Puis c’est vers l’Organisation des Nations Unies qu’il s’est réfugié afin de forcer les États-Unis d’utiliser son droit de veto au Conseil de sécurité.
La France qui a rejoint l’appel du Moyen-Orient diplomatique « quartet » – Etats-Unis, l’Union européenne, Russie et Nations Unies -afin qu’ Israël et les Palestiniens reprennent sans condition des négociations. Netanyahou a accepté. Abbas a dit non.
Il est juste de dire que Abbas est un résistant pour la diplomatie américaine et française . Pourtant Sarkozy trouve « insupportable »Netanyaou, et Obama gémis de cette relation israélienne.
Si il y a une explication à cela, elle doit être personnelle, car en substance, il n’a guère de sens.
Ce n’est pas tres clair, mais en fait de menteur, il faut aussi se souvenir de ce que disait le futur ex president Obama lors de sa visite en Eretz Israel, « Jerusalem une et indivisible, capitale du peuple juif »
Depuis Obama est devenu plus Hussein que Baraq
[…] Ce n’est pas la première fois que Netanyaou constate que les hommes politiques français sont très versatiles….comme ce fut le cas aussi pour l’ancien président, Nicolas Sarkozy, où avait été a enregistré une conversation avec Barack Obama: « Neta… […]