Je sais que beaucoup vont me dire qu’il faut être sacrément prétentieux pour, derrière son clavier d’ordinateur, et qui plus est, à plusieurs milliers de kilomètres d’Israël, donner des leçons aux autorités politiques de ce pays. J’en conviens volontiers. Je ne saurais vraiment expliquer pourquoi j’aime Israël : les oeuvres extraordinaires qu’il a réalisées, sa détermination hors normes, la fraîcheur saine sur les visages de ses jeunes soldates et soldats, ses paysages envoûtants et puis bien sûr sa religion. Alors, j’ose espérer que ma passion m’absoudra. Je m’explique.
On vient d’apprendre qu’un accord a été obtenu concernant la libération des otages. Au lendemain du 7 octobre, j’étais convaincu que Tsahal cette fois, irait jusqu’au bout, c’est à dire jusqu’à l’éradication totale et sans état d’âme, du Hamas. Le pogrom inimaginable perpétré par ces hordes sataniques constituait la plus grande des légitimités. Les soldats feraient leur devoir sans aucun état d’âme. Comment aurait-il pu en être autrement d’ailleurs ? Quel pays au monde resterait-il passif dans un tel cas ?
Jusque là, ce fut la ligne suivie par les autorités politiques israéliennes. Mais c’était oublier les otages. Bien sûr, je comprends la lourde tristesse et le profond désarroi de leurs parents. A leur place, je serais dans le même état d’esprit. Mais l’intérêt supérieur et surtout, l’avenir d’Israël doivent avant tout primer. Les otages israéliens ne sont pas une marchandise mais des personnes civiles innocentes qui n’ont rien fait de mal. Ceci n’est pas le cas des Palestiniens qui font l’objet de l’échange : tous sont coupables de méfaits réalisés en Israël ! Nous ne sommes pas dans le cadre classique d’un échange de prisonniers, même si les Palestiniens en question se considèrent soldats puisqu’ils font le djihad. Il y a là une inadéquation que je ne peux accepter.
Jusque là, ce fut la ligne suivie par les autorités politiques israéliennes. Mais c’était oublier les otages. Bien sûr, je comprends la lourde tristesse et le profond désarroi de leurs parents. A leur place, je serais dans le même état d’esprit. Mais l’intérêt supérieur et surtout, l’avenir d’Israël doivent avant tout primer. Les otages israéliens ne sont pas une marchandise mais des personnes civiles innocentes qui n’ont rien fait de mal. Ceci n’est pas le cas des Palestiniens qui font l’objet de l’échange : tous sont coupables de méfaits réalisés en Israël ! Nous ne sommes pas dans le cadre classique d’un échange de prisonniers, même si les Palestiniens en question se considèrent soldats puisqu’ils font le djihad. Il y a là une inadéquation que je ne peux accepter.
C’est vrai que les démocraties -et Israël en est une !- péchent souvent par leur faiblesse et leur pusillanimité. Cela me fait penser aux divers renoncements de la France et de l’Angleterre face à Hitler qui ont conduit à la seconde guerre mondiale. Il n’est pas normal qu’un pays renonce à sa détermination implacable d’en finir avec un ennemi exterminateur, uniquement pour donner satisfaction à un tout petit groupe qui exige de son gouvernement, et avec insistance, d’engager des pourparlers. Encore une fois, je comprends ces pauvres gens. Mais Israël compte presque 10 millions d’habitants. C’est leur vie et leur avenir seuls qui comptent et admettre une entorse à sa volonté d’en finir pour toujours, c’est exposer demain ces 10 millions d’habitants car, je le répète, ces Palestiniens qui vont être libérés sont des djihadistes, même leurs enfants et soyez certains qu’une fois libérés, ils repartiront au combat ! Et puis et surtout, il y a l’aspect psychologique qui montre au Hamas qu’Israël revient un peu en arrière, fléchit sous la pression internationale. Que nenni la pression internationale ! Ce sont les intérêts des Israéliens dont il s’agit et rien d’autres, pas les intérêts partisans brailleurs (et incultes) et dont la mémoire a déjà oublié le 7 octobre, d’un parisien, d’un londonien ou d’un berlinois !!!
Et puis aussi, qu’est-ce que c’est encore que cette faiblesse, cette aberration outrageante qui veut qu’un otage israélien équivaut à trois Palestiniens ? Quand on négocie la vie des siens, CE DOIT ETRE UNE VIE CONTRE UNE VIE ET NON TROIS ! Cette concession est franchement dégoûtante … d’autant que les trois vies palestiniennes sont, encore une fois des vies sataniques de djihadistes alors que celles des Israéliens sont sans reproches
Enfin, et je ne suis pas militaire, mais offrir à ces salopards 4 jours sans combat, c’est me semble-t-il leur permettre de se regrouper, reprendre des forces pour le cinquième jour, être en meilleure forme pour tuer des jeunes et admirables soldats d’Israël. Les militaires ont cette expression : « nettoyer une région ». Je suis convaincu que Tsahal va nettoyer la bande de Gaza.
Mais pour l’heure, je suis triste de cette concession que j’analyse comme une vraie erreur … espérant que ce sera la première et la dernière. VIVE ISRAEL !!!
Par Philippe ARNON
