Le président Isaac Herzog a publié une déclaration spéciale à l’occasion de l’accord d’échange avec le Hamas.

« Des tueurs dégoûtants ont détenu et maltraité des centaines de nos frères et sœurs après que l’État a manqué à son devoir et violé le contrat fondamental entre l’État et les citoyens en ne les protégeant pas et en évitant qu’ils soient pris en otage. Nous devons maintenant prendre des mesures pour corriger cela », a déclaré le président.

« Je soutiens le Premier ministre et l’équipe de négociation dans leurs efforts pour parvenir à un accord. J’appelle les membres du cabinet militaro-politique et du gouvernement à l’approuver et à ramener nos fils et nos filles à la maison. En tant que président d’Israël, je dis avec la plus grande confiance qu’il s’agit de la bonne mesure, d’une mesure importante et nécessaire. Il n’y a pas de plus grand devoir – moral, humain, juif et israélien – que de ramener vos enfants à la maison. Certains pour la restauration et le repos, et d’autres pour le repos éternel dans leur pays natal », a déclaré le duc.

Il a rappelé qu’en novembre, le pays tout entier attendait avec impatience la libération des enfants, notamment Avigail Idan, 4 ans, qui avait perdu son père et sa mère. « À ce moment merveilleux, tout le peuple l’a serrée dans ses bras ainsi que tous les autres otages libérés. Tout le monde a pleuré avec eux, tout le monde s’est uni grâce à eux.

« Il ne faut pas se faire d’illusions : l’accord, une fois approuvé, apportera des moments difficiles, des épreuves très difficiles. Ce n’est pas une situation simple. C’est l’un des défis les plus difficiles que nous ayons jamais eu à relever. Je respecte et comprends les inquiétudes et la douleur que cette transaction peut causer. Surtout à la lumière des transactions qui ont été effectuées dans le passé et de ce qui s’est passé le 7 octobre. Nous comprenons tous qu’Israël doit utiliser tous les outils – militaires et politiques – pour défendre ses intérêts en matière de sécurité. Je crois que c’est l’heure de vérité, où nous devons croire en notre peuple et en notre capacité à surmonter tous les défis que l’avenir nous réserve. Nous sommes bien plus forts que nous ne l’imaginons ! La décision doit être claire : nous les sauvons. Nous ramenons chacun d’entre eux à la maison.

« Ces heures et ces jours ont été terribles pour les familles des otages. J’exhorte tout le monde à les traiter avec soin, ainsi que pour les familles qui ont été touchées par cet accord. Nous devons particulièrement serrer dans nos bras les familles qui vivent désormais dans la peur que leur proches ne reviendront pas dès la première étape de la transaction. »