La solution au différend frontalier entre Israël et le Liban est plus proche que jamais. Le président libanais Michel Aoun a rencontré aujourd’hui le vice-président du Parlement Eliaom Bou Saab, qui est rentré hier de New York.
Bou Saab y a rencontré le médiateur américain dans les négociations sur la frontière maritime israélo-libanaise, Amos Gochstein. Un communiqué est apparu sur le compte Twitter officiel du président Aoun, selon lequel Beyrouth attend « une proposition écrite de démarcation de la frontière, qui arrivera au Liban avant la fin de cette semaine ».
Aucun détail de l’offre n’a été dévoilé.
Hier, le Premier ministre Lapid a convoqué une réunion avec des responsables de la sécurité pour discuter d’une éventuelle escalade dans le nord après le démarrage de la production de gaz naturel sur le champ de Karish ou en cas d’échec des négociations avec le Liban. L’organisation terroriste Hezbollah menace de frapper la plate-forme gazière si Israël démarre la production avant qu’un accord ne soit trouvé, ou s’il n’y parvient pas.
L’agence Ynet a rapporté hier soir qu’à Jérusalem, bien qu’ils se préparent au pire, ils sont optimistes. Israël et le Liban sont proches d’un accord. Et il y avait quelques détails qu’Amos Gochstein devait régler.
Les détails de l’accord sont inconnus, mais début septembre, il a été signalé que le géant pétrolier et gazier français Total, qui va explorer et produire du gaz sur le plateau libanais, y jouait un certain rôle.
