Contrairement aux interdictions de rassemblement de masse, près de 20 000 musulmans se sont rassemblés pour la prière du vendredi à la mosquée Al-Aqsa.
La semaine dernière, le ministère de la Santé a publié des directives strictes pour freiner la propagation du virus Corona en Israël, et selon l’un d’eux, il y a une interdiction des événements de masse et des foules de plus de 5 000 personnes.
Malgré les instructions données à près de 20 000 musulmans, ils se sont rassemblés dans la mosquée Al-Aqsa et sur la place voisine pour célébrer la prière du vendredi à midi. Environ quatre mille musulmans ont assisté aux prières du vendredi matin.
Et dans le même temps, le Département du Waqf (Fonds islamique) à Jérusalem, qui est responsable de la gestion des affaires de la mosquée Al-Aqsa, accuse Israël de permettre aux Juifs de « s’introduire » dans la mosquée sous la sécurité de la police.
Selon des informations palestiniennes citées dans le journal palestinien, la police israélienne autorise « des extrémistes juifs à pénétrer par effraction dans la mosquée al-Aqsa » à 7h30 pendant quatre heures et pendant une heure et demie supplémentaire après le service de prière musulman.
Parmi les Palestiniens, il existe un consensus selon lequel la mosquée Al-Aqsa (mont du Temple) et le Kotel al-Buraq (mur occidental) sont des lieux saints de l’islam et n’ont aucune affinité religieuse ou historique pour le peuple juif.