Cinq femmes soldats qui servent de gardiennes à la prison de Ramon sont soupçonnées d’avoir une relation intime avec un prisonnier terroriste lié à la sécurité, associé au Fatah et qui y purge une peine de prison, selon une publication de Liran Levy sur le site Internet Ynet. Il s’agit d’un terroriste qui a été condamné à la prison à vie et a été impliqué dans une attaque au centre du pays dans laquelle ont été assassinés des Israéliens.
Une gardienne a été arrêtée pour interrogatoire, le terroriste devrait être interrogé prochainement
Après avoir reçu l’information, le Shin Bet a mené une enquête interne qui a fait naître des soupçons selon lesquels le prisonnier de sécurité possédait un téléphone portable dans sa cellule et l’utilisait pour correspondre avec les gardiennes de prison et même pour recevoir et échanger des photos avec elles. Ce matin (vendredi), le terroriste a été sorti de sa cellule et transféré en cellule d’isolement. De plus, il devrait être interrogé prochainement par la police.
Hier soir (jeudi), une des gardiennes de prison a été arrêtée pour interrogatoire et à la fin de cet interrogatoire, elle a été assignée à résidence. Elle a été interrogée, entre autres, pour fraude et abus de confiance et, au cours de l’enquête, elle a révélé que quatre autres femmes militaires avaient, selon elle, une relation intime avec ce prisonnier. Dans au moins un cas, il existe une suspicion de contact physique avec un consentement apparent entre la gardienne de prison et le détenu.
Ben Gvir : « D’ici mi-2025, il ne restera plus une seule femme soldate dans les coulisses des détenus sécuritaires »
Rappelons du cas du proxénétisme des surveillantes de prison, selon lequel les hauts responsables de la prison négociaient avec les prisonniers et leur fournissaient des « surveillantes spécifiques ». Une commission d’enquête formée à la suite de l’affaire a recommandé à l’équipe d’inspection de cesser de placer des soldates régulieres dans les prisons comme gardiennes, une décision qui a été prise par Galant et Ben Gvir.
Le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a répondu à la publication : « Cette publication est une preuve supplémentaire de la nécessité et de l’urgence de retirer les femmes soldates, nos filles, de tous les quartiers des prisonniers de sécurité. Dès que j’ai pris mes fonctions, il y a environ neuf mois, j’ai insisté sur ce point et depuis lors, des mesures significatives ont été prises sur la question et la présence de femmes soldates dans ces ailes a été réduite. Selon l’avancement du plan formulé conformément à la politique que j’ai esquissée, d’ici la mi-2025, il n’y aura plus aucun femme soldate qui restera dans les coulisses des prisonniers de sécurité. »