Selon le compte Instagram de l’UNRWA:
[Ibrahim dit:] » Il y a trois ans, la nuit fut très froide et l’électricité coupée. Ma fille, étudiante à l’université, a allumé une bougie pour pouvoir étudier. La bougie a provoqué un incendie. Un miracle nous a sauvés, nous étions face à des murs brûlés jusqu’à ce que l’UNRWA ait entièrement reconstruit notre maison. Maintenant, notre maison est en sécurité ».
Plus de 8000 familles de réfugiés de la « Palestine en Cisjordanie » comme Ibrahim ont des maisons qui ont besoin d’être réhabilitées.#shareyourwarmth »
Si votre maison brûle, sauf si vous avez une assurance, vous n’êtes pas forcement en situation de chance ! Mais quand les maisons palestiniennes brûlent, les palestiniens peuvent faire appel à l’Organisation des Nations Unies pour reconstruire leurs maisons gratuitement. Ibrahim n’est pas un réfugié à proprement parler:
- Il possède et vit dans une maison.
- Il vit sous le gouvernement de son peuple, l’Autorité palestinienne.
- Sa maison est à l’intérieur des frontières de Palestine sous mandat britannique où il est censé être un «réfugié».
- De toute évidence, il n’a jamais fui l’oppression ; son grand-père a fui une maison à quelques miles de là, peut-être par crainte de combats ou parce qu’il ne voulait pas être sous la domination juive.
- Ibrahim a probablement un emploi, sinon rien ne l’empêche d’en avoir un.
- La panne d’électricité dans sa maison qui a conduit à l’incendie, n’a rien à voir avec Israël.
Mais Ibrahim, propriétaire palestinien qui vit dans un Etat reconnu par plus de 130 pays, peut revendiquer le droit d’avoir sa maison reconstruite aux frais du monde. L’UNRWA demande des dons pour aider Ibrahim et les gens comme lui. Des milliers de personnes dont les maisons brûlent chaque mois auraient un tel recours. Ce qui rend si particulier Ibrahim ? c’est son privilège d’être palestinien…