Prochainement, l’Ă©tude de la GuĂ©mara pour les filles en IsraĂ«l ?

Le MinistĂšre de l’Éducation a rĂ©cemment informĂ© que les filles peuvent apprendre dorĂ©navant la Guemara dans les Ă©coles, adoptant un programme identique Ă  celui des garçons. M. Naama Safrai – Cohen, est l’investigatrice de ce projet.

  Le Ministre de l’Education Shay Piron a lancĂ© une hypothĂšse de dĂ©part concernant l’école publique qui selon lui fait suite Ă  la demande de la moitiĂ© des parents, afin que leurs filles Ă©tudient la Guemara, demandant au  directeur de l’école de leur permettre un tel cours.

C’est presque une rĂ©volution ou une nouvelle provocation contre le milieu orthodoxe
En effet depuis des dĂ©cennies dans les Ă©coles Ă©lĂ©mentaires oĂč est Ă©tudiĂ© l’éducation religieuse, tout ce qui rapporte Ă  la Loi orale, comme la guĂ©mara dĂ©bute en cinquiĂšme annĂ©e, pour les garçons mais pas pour les filles. DĂšs l’an prochain, les parents pourront choisir l’étude de la Guemara pour leur fille.

L’investigatrice de l’étude du Talmud pour les filles :  Naama Safrai – Cohen 

Naama Safrai – Cohen est avocate, et elle dit qu’elle ne savait mĂȘme pas que les filles Ă©taient exclues de l’étude de Talmud dans l’éducation religieuse. A YavnĂ©, dans le kibboutz oĂč elle a grandi, les filles et les garçons Ă©tudiaient ensemble la Guemara. «J’ai grandi au sein d’une Ă©ducation complĂštement Ă©gal», dit-elle, «il n’y avait aucune diffĂ©rence entre les sexes. Quand ma fille est venue en classe, il Ă©tait clair que tout le monde pouvaient Ă©tudier la Guemara comme les garçons. « MalgrĂ© que les classes soient mixtes, la plupart des parents ont rĂ©pondu positivement Ă  ce type de projet.

Elle continue en disant :
«Imaginez que seuls les garçons vont apprendre la physique et les filles, les  mathĂ©matiques, c’est  impensable. Alors pourquoi ne pas permettre aux filles d’étudier la Guemara ? « 

 Safrai – Cohen a commencĂ© son projet sur sa page privĂ©e Facebook. «J’ai reçu le soutien des administrateurs en Torah et du travail, bientĂŽt de nombreux parents et des universitaires et des intellectuels vont rejoindre la protestation. « Aujourd’hui, la majoritĂ© du public n’est pas d’accord et veut que les filles apprennent la Guemara. « 

AprĂšs ses publications sur facebook , la jeune femme a Ă©tĂ© interviewĂ©e sur la radio de l’armĂ©e et Ynet  :

  « Il n’y a pas d’obligation en ce qui concerne le programme actuel qui existe depuis de nombreuses annĂ©es, et il y a effectivement une raison de le changer. Je me suis donc tournĂ©e vers la Cour suprĂȘme, et vers le Dr Aviad Hacohen « .

«La loi ne permet pas de discrimination entre garçons et filles dans l’éducation. Chaque aspect oĂč nous examinons la question, la sĂ©paration Ă©thique ou morale ne peut pas exister. »

  Elle ajoute que le ministĂšre de l’Éducation a dĂ©cidĂ© par la suite : «  AprĂšs plusieurs correspondances, nous avons eu la rĂ©ponse qui va permettre aux filles d’apprendre un programme comme celui des garçons pour les parents qui seront intĂ©ressĂ©s. « 

Le  Ministre de l’Education, Shay Piron. Photo par Zahi

Mais les parents peuvent-ils forcer leurs filles Ă  Ă©tudier la Guemara ? Cette idĂ©e ressemble aussi au projet du mur pour tous, par l’organisation rĂ©formiste des femmes du mur


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